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Blogue de Hélène Arsenault


vendredi 31 janvier 2014

Nouvelles de janvier

Dernier jour du mois, premier billet de l’année. J’ai gravement négligé ce blogue, sans remords aucun, puisque c’est pour la bonne cause.

Depuis novembre déjà, je fuis délibérément les médias sociaux, incluant mon blogue. Je passe mon temps à réécrire et corriger mon livre en cours, moi qui croyais en avoir pour tout au plus deux mois de révision, j’entamerai bientôt mon quatrième.

Je suis toutefois plutôt fière de mes corrections. J’ai supprimé quelques personnages secondaires insignifiants pour donner plus de présence à d’autres; j’ai opéré quelques changements de sexe, et des changements d’identités que je ne compte plus, question de rehausser les différences personnalités qui se confrontent ou s’épaulent. J’ai ajouté ou affiné des scènes d’actions tout comme des dialogues, coupé dans le gras, et somme toute lié la sauce. Il me reste encore quelques chapitres à réviser et corriger, puis à revenir au tout début.

Ah, le début!  Je ne peux exprimer combien ce début d’histoire m’a occasionné de problèmes. Dès que j’ai commencé à écrire cette histoire d’ailleurs, j’ai peiné à décider comment l’entreprendre. J’ai dû reprendre ce début au moins dix fois maintenant, et je n’ai pas encore découvert la recette qui me plaît vraiment. La dernière version testée sur mon cobaye (lire mon conjoint) n’a pas été des plus fructueuses. Je m’inquiétais à l’idée que les actions de ma protagoniste, dans la première scène, soient difficiles à gober, sentiment fondé paraît-il. Ne me reste plus qu’à retourner sur la planche à dessin et à refaire le travail une énième fois. Si je vois la lumière au bout du tunnel, j’ai l’impression que ledit tunnel est sans fin.

Entre-temps, j’ai terminé mon cours en ligne sur la Science fiction et la fantasy, dont j’ai déjà parlé à quelques reprises ici et ici. Un cours en ligne, c’est génial. On le suit à son rythme, et puisque je ne suis aucunement intéressée par le certificat ou les crédits, je ne paie rien et je peux décider de faire ou non les travaux et examens. Dans ce cas, j’ai opté pour me limiter aux lectures, déjà accaparantes, et de laisser tomber les rapports de lectures que je n’aurais jamais eu le temps de produire. Ça a été intéressant de me plonger dans ces classiques qui ont défini le genre de l’imaginaire, que je ne connaissais pas pour certains, et pour d’autres que je rêvais de lire depuis longtemps, sans en trouver l'occasion. J’y ai fait de nombreuses belles découvertes.

Bref, j’ai voulu récidiver en janvier, cette fois en visant un cours en ligne sur la génétique et l’évolution, question de me remettre à jour dans mon domaine. Le plus étrange, c’est que comparé au cours de littérature précédent, ces notions de niveau universitaire me viennent particulièrement facilement. Ça fait du bien, parfois, de replonger dans un monde où tout nous semble aisé et accessible. Je réponds aux petits examens chaque semaine, avec une note presque parfaite, alors on peut dire que les notions me viennent sans trop d’efforts, et ça me passionne totalement.

Tout ceci, en plus de mes lectures et de ma chronique dans le Sans papier, ne me laisse pas beaucoup de temps pour les médias sociaux et le furetage sur internet, mais c’est aussi bien. Je travaille mais je m’amuse, et j’ai l’impression de progresser plutôt que de perdre mon temps. Alors, pardonnez mon absence, parce qu’elle signale une période féconde. J’y retourne en courant!