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Blogue de Hélène Arsenault


jeudi 29 septembre 2011

Problèmes techniques

Ah! Quand l'informatique nous fait défaut!

Vous avez tous je suppose vos histoires d'horreur question informatique, mais je vis présentement la mienne. Il y a belle lurette que mon portable a commencé à montrer des signes de fatigue, c'est normal à 4 ans, il tenait de l'âge vénérable... Prenant le plus souvent entre 20-30 minutes à se mettre en marche, j'en étais venue à m'éloigner de mon gentil petit outils d'écriture pour me pencher vers l'archaïque calepin de notes. Mais voilà qu'il y a environ une semaine, mon Dell commence à me lancer des alertes définitivement inquiétantes du genre "Vous devez immédiatement sauvegarder vos données, il y a un problème avec votre disque dur" (bon je traduis ici vous imaginez bien) et je me disais justement que mon conjoint me harcelait depuis des mois pour que je sauvegarde toutes mes données en vue d'une installation complète de tous les systèmes depuis la base. Je décide donc de m'exécuter d'urgence, mais il semble que je sois trop tard: la réinstallation ne fonctionne même pas car le disque dur est en perte d'autonomie drastique, si j'ose dire. De plus, la batterie vient de décider qu'elle aussi jette l'éponge et ne supporte plus mes sorties sans fil.

J'ai toujours mes copies de sauvegarde sur une clé USB mais en attendant de trouver un nouveau portable, j'essaie celui de mon conjoint, un mini dont j'ai toujours détesté le clavier, la souris, l'écran...alouette! Je dois pourtant trouver une solution, et vite, mais je n'arrive pas à faire un choix dans les portables bon marché que j'ai vus. C'est que je n'avais pas prévu de budget pour ça, moi, cette semaine. Moi qui arrive même pas avec mon maigre salaire. Alors je suis un peu paniquée et j'ai mis l'écriture en suspens, ce qui ne signifie pas grand-chose pour l'instant, je n'ai pas retrouvé le feu depuis fin juin... c'est triste!

Pour couronner le tout, il y a deux nuits ma fille était malade et je me suis levée plusieurs fois durant la nuit pour veiller sur elle. Je vous évite les détails, mais j'étais fatiguée et assez engourdie donc par un concours de circonstances digne des meilleures applications de la loi de Murphy, mon tout nouveau téléphone cellulaire que je venais d'acquérir (gratuitement en vendant mon âme pour 3 ans) est malencontreusement tombé.... dans la cuvette des toilettes!!!

Hélas, depuis je n'arrive plus à le faire fonctionner. Une copine de travail m'a suggéré le sac Ziploc rempli de grains riz, dans lequel mon téléphone mijote depuis moins de 24 heures. (Fallait-il faire cuire le riz au préalable?). Elle insiste que je dois l'y laisser encore un moment. Quelqu'un a un avis là-dessus, un conseil? Je suis au bout de mes ressources! Je suppose que ce n'est pas sous garantie hein?

Sur ce, je pars gratter le papier qui bien qu'archaïque possède au moins le mérite d'être fiable.

jeudi 8 septembre 2011

On dirait que...

...plus j'espace mes messages, et plus c'est difficile d'y retourner. Discipline Hélène!

Chaque jour je pense à un petit mot à venir écrire ici, mais c'est trop banal, et puis je manque de temps, et puis...oups, la journée est terminée et ce sera pour demain peut-être. Sauf qu'après ça devient moins tentant de repartir sur un sujet qui fait déjà partie du passé.

Je passe trop de temps loin de mon ordinateur ces derniers temps. Les faits saillants de ces dernières semaines incluent la rentrée scolaire de ma Grande, à la maternelle. Première rentrée de mon premier enfant, premier prof et premier tout: j'ai l'impression que c'est moi l'élève tellement je dois m'adapter à toutes ces nouveautés. Lunchs les midis (on est gâtés quand même à la garderie, pas besoin de s'occuper de ça), les fournitures scolaires, les nouveaux vêtements pour la rentrée parce qu'on ne veut pas que notre enfant soit à part avec ses vieilles affaires, la liste particulière du prof sans oublier la @#$%&@*# de rentrée progressive. Dans notre cas ça vient tout juste de se terminer, après presque deux semaines. Deux semaines de rentrée partielle, donc plus de service de garde que d'école, et la troublante séparation des sexes qui semble la particularité très particulière de notre école (journées de filles, journées de garçons, juste pour la rentrée progressive je spécifie). Faut s'y faire. Tranquillement j'apprivoise tout ce système scolaire qui m'agresse dans mon rôle de mère en me rappelant constamment comment bien prendre soin de ma fille et la préparer pour la vie en m'envoyant de gentilles petites missives trop généralistes pour que je les prenne personnellement, bien que... On préfère répéter des consignes évidentes pour la plupart pour s'assurer que la minorité reçoive bien le message, mais voilà: notre rôle de parent, le plus souvent on le prend à coeur et un rien suffit à nous culpabiliser même si on est aucunement visé par le message en question. Résultat: on culpabilise quand même, se demandant si on a tout fait comme il faut pour notre enfant, si on a bien suivi toutes les consignes. Bref ça ne fait que commencer. J'espère que JE vais survivre à la rentrée de ma fille car elle s'y adapte comme un poisson dans l'eau et ça met un baume sur mon coeur.


J'ai donc eu moins de temps pour écrire dernièrement mais j'ai continuer de réfléchir à mes textes. Cette semaine j'ai eu une rencontre avec une amie écrivaine qui vient de terminer de lire mon premier livre, et nous avons passé une soirée à en discuter. Elle a soulevé plusieurs points faibles et coquilles que personne d'autre n'avait relevé jusque-là. Même si sur le moment je ne savais comment y répondre, je ne me suis pas sentie attaquée mais au contraire, choyée de me trouver ainsi propulsée vers l'avant avec une série de nouvelles idées à mettre en pratique. Ces quelques derniers jours j'ai réfléchi aux meilleures manières d'introduire certaines informations cruciales dans mon livre sans que ça ne paraisse "plogué" là exprès, pour que ça s'intègre et coule de source. Ça m'a stimulée à trouver de nouvelles formules et je suis assez satisfaite de mes nouvelles idées jusqu'ici. J'ai toujours cru que la pire critique que je pouvais recevoir, c'était l'absence de critique ou tout bonnement une appréciation non descriptive car ça ne me permettrait pas de progresser. Mais une bonne critique constructive bien formulée (avec de bonnes intentions bien sûr) donne des ailes. Du moins à moi.

Retenez-moi, je m'envole... ;)