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Blogue de Hélène Arsenault


vendredi 27 septembre 2013

Des nouvelles en coup de vent

Je passe vous faire un petit coucou parce que j’ai été très occupée dernièrement et j’ai manqué à mes engagements d’écrire chaque semaine. Voici donc quelques nouvelles en rafale :

Parrainage de l’UNEQ

Ma demande pour le programme de parrainage de l’UNEQ est partie vendredi le 20, date butoir ultime! J’ignore ce que ça donnera, mais ça ne coûte rien d’essayer, sauf un chèque qui ne sera encaissé que si ma candidature est retenue. J’avoue que j’aurais vraiment besoin de l’avis d’un expert, en ce moment. Si je ne suis pas retenue je me mettrai en quête d’un parrain (ou d’une marraine), qui saura m’aider à identifier les lacunes dans mon manuscrit en cours comme dans mon style d’écriture. J’écris, j’écris, mais je reçois rarement, sinon jamais, de rétroaction sur ma façon d’écrire, ce qui fait que l’amélioration se fait lente, trop lente. Ne vous gênez pas pour vous porter volontaire, toute aide sera bienvenue. Je ne mords pas, ou si peu!


Hélène au Comiccon

Le 15 septembre, nous sommes allés au Comiccon de Montréal en famille pour la première fois de notre existence. Ça ressemblait beaucoup à ce que je m’étais imaginé, mais en plus odorant- j’ai utilisé le Comiccon de Toronto dans ma nouvelle « L’odyssée d’un Marin ». Si j’avais quelques conseils à donner à ceux qui aimeraient s’y pointer une autre année, ça ressemblerait à ceci :
— Laissez les enfants à la maison. Vraiment, y’a des monstres et des illustrations assez effrayants un peu partout et il y a des enfants trop sensibles pour voir ça. Sinon, il y a aussi des trucs cool pour eux, mais noyés dans une marre de choses inintéressantes et les avantages ne font pas le poids, du moins pour l’âge de mes enfants. Et comment attendre des heures pour un autographe lorsque les enfants s’ennuient, ont faim, ont chaud…
— Ça schlingue, au Comiccon! On étouffe. Déjà qu’il y circule beaucoup de monde, quand on pense que plusieurs des visiteurs se costument en héros ou en bibittes étranges durant trois jours, qu’il fait chaud dans ces costumes et qu’on n’a souvent pas le luxe de les laver, imaginer les effluves de marinades bien assaisonnées, impossibles à fuir. Apportez votre masque à gaz! Mon conjoint insiste que la communauté des geeks est reconnue pour son manque d’hygiène, mais je reste sceptique. Sérieusement, il faut apporter de l’eau et une collation, mais surtout prévoir des vêtements légers parce qu’il fait chaud, et sortir à l’occasion pour s’oxygéner le cerveau.
— Si certaines conférences vous intéressent, il faut réserver sa place en avance. Je n’ai pas vraiment exploré ce côté du congrès, parce que la plupart étaient payantes, mais ça me semblait intéressant.
— On peut y rencontrer des vedettes, obtenir leurs autographes et même se faire photographier avec certaines d’entre elles, mais ça coûte cher et il faut faire la file pour une éternité. Je ne connais personne qui suscite un tel élan de masochisme chez moi, mais bon, on ne sait jamais. C’est tout de même cool de voir, même de loin, les George Takei (Lt Zulu de Star Trek), Christopher Lloyd (Doc Emmet Brown de Retour vers le futur), Edward James Olmos (Battlestar Galactica), Lou Ferrigno (l’ancien Hulk), Sean Austin (Sam du Seigneur des anneaux), ainsi que Jason Momoa (Stargate Atlantis, Conan, Game of Thrones) et Jason Mewes (Dogma, Jay and silent Bob Strike back etc). On pouvait aussi voir la DeLorean (de Retour vers le futur) le Tardis de Dr Who (machine à voyager dans le temps et l’espace), et de la voiture des Ghostbusters. Malheureusement, nous avons pris des photos sur le cellulaire de mon conjoint et j’ai oublié de lui demander de me transmettre les photos avant d’écrire ce billet, mais je ferai une mise à jour un peu plus tard.
 
Voiture des Ghostbusters
 Bref, ça coûte quand même cher, et il faut prendre son temps pour parcourir les allées embouteillées et nauséabondes, mais on peut dénicher des items de collection et voir un tas de choses insolites ou d’objets cultes. C’est une vraie fête pour geeks, cette conférence. L’an prochain, nous retournerons sans les enfants, et qui sait, déguisés?


Lancement d’Averia tome 4


Le 21 septembre dernier, j’assistais au lancement des tomes 3 et 4 d’Averia : Myr et Chernova, que j’ai déjà terminé de lire. J’étais donc très heureuse de passer pour en discuter en personne avec le sympathique auteur, Patrice Cazeault, mais je venais secrètement dans l’espoir de rencontrer le coauteur. Mon déplacement n’aura pas été vain! Si vous n’avez pas encore lu Chernova, je considère ce tome le meilleur de la série, alors précipitez-vous pour le lire! J’en parle d’ailleurs dans ma prochaine chronique littéraire dans le Sans papier d’octobre, qui sera en ligne la semaine prochaine.



Voici les coauteurs avec Copine (Julie) qui assurait le service de traiteur pour la soirée. Excellents biscuits en quantité industrielle, et Patrice n’arrêtait pas de demander s’il en restait. Ça donne faim, signer des dédicaces, hein Pat? Mes aieux, ils ont dû en manger durant une semaine à la maison!


mercredi 11 septembre 2013

Ceci n’est pas un billet sur la mode

La semaine passée, je me lançais en quête du parfait petit veston noir pour compléter mes tenues plus sophistiquées. Il paraît que toutes les femmes devraient posséder un petit veston noir dans leur garde-robe, selon la gourou du style Louise Labrecque.

Ça tombe bien, j’adore les vestons. Je suis en fait une ancienne adepte des tailleurs-pantalons au travail, mais depuis que j’ai quitté le monde des affaires, j’ai délaissé ce vêtement franchement trop formel pour une travailleuse communautaire.

Longtemps, j’ai regretté mes jolis tailleurs de couleurs neutres qui me grandissaient, m’amincissaient, me procuraient un air confiant et en contrôle. Un air, je dis bien. Rappelons-nous que dans les années 80, le tailleur-pantalon est devenu le symbole des femmes de carrière, on l’appelait aussi « Power suit » en anglais. Depuis mon enfance, il a toujours représenté pour moi le succès des femmes. Toujours, du moins jusqu’à la semaine passée.

Donc, je magasinais avec mon petit, tout maigrichon budget, dans une boutique aux vêtements abordables, attrapant tous les vestons noirs que je trouvais pour les essayer. En parcourant le magasin, un long châle bleu à frisons a attiré mon attention, je l’ai ajouté à la pile. Une fois dans la cabine d’essayage, je désespérais de trouver la perle rare, rejetant les unes après les autres chacune des vestes. Épaules trop carrées, mauvaise coupe, trop de boutons, pas assez de boutons, taille placée au mauvais endroit. Enfin j’arrive au châle tout mignon, mais n’ayant aucun rapport avec le reste. Et ça a été comme une révélation. Ça, le châle bleu à frisons, c’est moi, maintenant. La femme en tailleurs-pantalons appartient au passé. Ce n’est plus moi, pas le moindrement. J’ai trouvé bien d’autres façons de définir le succès dans ma vie, et j’en suis fière.


Oui oui, je suis sortie avec le châle, que j’adore en fait. Il va avec tout. De plus, ma séance de magasinage a confirmé une chose que je savais déjà, mais que je niais, à l'effet que je déteste porter du noir, et je le fais le moins possible. Pourquoi devrais-je suivre des conseils de style génériques, qui ne me plaisent même pas? J’ai bien une petite robe noire dans ma garde-robe, un autre incontournable (demandez à n’importe qui), mais je ne la porte jamais. Je préfère de loin ma petite robe vert sarcelle, très passe-partout, mais encore colorée. Que voulez-vous, je suis comme ça moi, colorée. Qu’on se le dise, à part jupes et pantalons, n’essayez plus de me passer du noir générique, je garde ça pour les enterrements. 

vendredi 6 septembre 2013

Faudrait ben que...

Faudrait ben que je me remette à écrire, à corriger mon texte en cours, à publier des billets de blogue de temps en temps, sinon on va croire que j'ai disparu. Il me semble que je n'ai plus le temps d'écrire. Il y a eut la rentrée scolaire, suivie de ma rentrée au boulot après 4 longues semaines de vacances, je ne sais plus où donner de la tête. Commencer sa semaine avec des heures supplémentaires, c'est moche. Mais ça réveille le cerveau à vitesse supersonique.

Faudrait ben que je me grouille à lire de nouvelles publications pour ma critique du Sans papier d'octobre, parce que la date de tombée approche vite vite et que je n'ai rien (ou presque) de nouveau à me mettre sous la dent. Lire, écrire, écrire, lire, critiquer. Ouaip.

Faudrait ben que je retrouve la discipline dans mon quotidien, sinon ma fille va finir par partir à l'école avec une boîte à lunch vide. Quelle mère indigne!

Faudrait ben que je me penche sur ces documents que je dois préparer pour postuler au programme de parrainage de l'UNEQ, il me semble que c'est une opportunité à ne pas manquer et qui tombe à point. Dû le 20 septembre. Je travaille toujours mieux lorsque j'ai des délais serrés et que quelqu'un attend après moi, sinon je me corrige à l'infini. Quelqu'un a déjà essayé?

Faudrait ben que j'y retourne, c'était toute la pause que je pouvais me permettre!