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Blogue de Hélène Arsenault


vendredi 22 février 2013

La première fois

Vous souvenez-vous de votre première fois, celle qui a fait bondir votre cœur en pleine poitrine, vous a fait frémir, pour laquelle vous vous êtes écriés : « Enfin, c’est celui que j’attendais? » Le premier livre qui vous a fait vibrer, émus, donné envie de vous jeter dans la littérature? Bien sûr que vous vous en rappelez!

Pour moi c’est arrivé assez tard, comparé à la plupart de mes connaissances. J’étais au milieu de l’adolescence, troisième secondaire peut-être. Et ça a commencé avec une mini-série à la télé, À l’est d’Éden (1981) avec Jane Seymour.  Je me rappelle avoir été si prise par cette histoire dramatique à l’écran que j’avais cherché le livre de John Steinbeck sur lequel la série était basée. Et là, boom!, le coup de foudre. On ne l'appelle pas un chef-d'oeuvre pour rien.

J’ai par la suite épluché avec une fougue que je ne me connaissais pas tout ce que je trouvais de cet auteur à la bibliothèque de la polyvalente. Bien sûr ses grands succès, Des souris et des hommes ainsi que Les raisins de la colère sont les œuvres qui m’ont le plus marquée, mais l’univers de John Steinbeck tournant toujours autour de cette misère, cette vie aride (souvent de Salinas et de la Californie) dans laquelle on y perdait son âme ou au contraire y retrouvait toute la beauté de l’humanité, avait le don de me percuter en plein ventre, et j’y retournais avec grand plaisir.

Avant Steinbeck, je me cherchais sans jamais réellement me trouver dans les livres. J’avais tenté de suivre les pas littéraires de ma grande sœur, d’abord lorsqu’elle s’était attaquée aux Agatha Christie, mais après quelques tomes je m’étais lassée. Je crois que je recherchais une expérience plus émotive qu’intellectuelle/déduction logique. Il y avait eu la série de Laura Ingalls de La petite maison dans la prairie, que j’ai presque lue jusqu’à la fin, mais encore là, ça ne m’avait pas émue pour autant, simplement fait sourire à plus d’une occasion. Nous avions poursuivi, ma soeur et moi, avec cette phase de romans Harlequin, que j’ai eu la sagesse de laisser tomber après deux ou trois volumes, réalisant que chacun répétait une même formule prévisible. Avec une amie, nous étions tombées dans la drogue: L'herbe bleue, Moi, Christiane F. 13 ans, droguée, prostituée, etc. Plus tard c'était les romans d'horreur, comme L'exorciste ou Amityville, la maison du diable. Sensations fortes, mais pas de grandes révélations. Et la poursuite du roman qui saurait me toucher s’étirait. Dommage que personne dans mon entourage ne m’aie fait connaître Tolkien et le Seigneur des anneaux, je crois qu’à cet âge j’aurais adoré, mais notre rencontre se déroulerait bien des années plus tard, après l’université, en même temps que je découvrirais les genres de la fantasy, du fantastique et de la science-fiction. Mieux vaux tard que jamais.

Avant Steinbeck, je lisais peu, je prenais un bouquin, le terminait toujours, mais sans que l’envie d’en lire plus ne me titille. Ce lauréat du Nobel m’aura transmis la Soif, et la certitude que le remède se trouvait là quelque part, et qu’il me suffisait de le dénicher pour étancher momentanément ma Soif d’être ébranlée, bousculée, remuée de pied en cap, sans répit.

Et vous, quel fut votre premier amour littéraire?

mardi 19 février 2013

Goldorak, Go!


Ce dernier Noël, mon conjoint me demandait de lui acheter en prévente la série Goldorak en DVD. Puisque j'y trouvais mon compte, j'ai bien sûr agréé à sa demande. J'avais tellement hâte de me replonger dans cet univers de science-fiction des années 70 (et présenté en début des années 80 au Québec), qui ont marqué une partie de ma jeunesse. 

J'anticipais de revivre les combats ponctués de ces manœuvres qui ont passé à l'histoire: "Transfert", "Autolargue", "Fulguropoing", "Rétrolaser", ainsi que le fameux "Goldorak, Go!» Je me rappelle surtout le "buzz" qui courait autour de la série. Comme un bon nombre de mes amis, je possédais un cahier de collectionneur d'autocollants Goldorak, la marque du fan. Nous échangions des autocollants entre nous pendant la récré et après l'école, un must. 

Mais voilà. Nous commençons à écouter la série en famille, après les fêtes, et je me rends compte au fil des épisodes de tout ce que j'ai oublié. Mon conjoint lui se rappelle de tout, en vrai amateur de la série, tandis que moi, déjà à l'ouverture, je suis consternée par la chanson thème dont je ne me souviens absolument pas. Il se trouve que le thème a changé à partir de septembre 1978, la série bien entamée (débutée en 1975), et c'est surtout cette dernière version qui est restée dans la mémoire collective. Allez, chantonnez donc un bout de ce dont vous vous souvenez, pour ceux que ça concerne. Et bien voici ce que vous devriez avoir chanté:





Tandis que la version dont je me rappelais ressemblait plus à celle-ci:




Voyez, déjà j'étais dans les patates, toute une fan! Mais avouez que cette dernière version sonnait bien mieux que la première, non? Non??.

Retournons à notre émission. Dans la première saison, je suis emballée de retrouver mon héros d’antan Actarus, et ses amis Alcor et Vénusia, Rigel et tous les autres. Après quelques épisodes, nous constatons que de replonger dans cette époque nous confronte à certains changements importants de visions sociales que j'avais totalement excisés de ma mémoire sélective. Surtout le machisme et ce besoin des hommes de se taper dessus!

Actarus joue au preux chevalier qui se sacrifie toujours pour le monde qu'il défend (pour l'amour des oiseaux des fleurs, comme le chante le générique de la fin, et ah! oui, aussi l'amour des enfants, accessoirement), donc il se place toujours devant le danger pour protéger les siens, se sent coupable et responsable de tous les problèmes encourus par les forces de Véga qui tentent de le retrouver et l'éliminer pour s'emparer de son robot géant Goldorak. Il a vu sa famille, les siens et son monde annihilé par ses ennemis avant de fuir la galaxie et de se retrouver sur cette planète bleue où il son père d'adoption, un scientifique nommé Procyon le cache et l'outille à mieux défendre la terre contre les envahisseurs. Bref, c'est une véritable caricature du héros torturé vivant dans un monde de bons et de méchants, de noir et de blanc sans zones grises, ce qui est tellement rare aujourd'hui que ça en devient rafraîchissant.

Entre Actarus et Alcor, une relation de surprotection malsaine s'installe initialement alors qu'Alcor est le seul humain à part Procyon à connaître la véritable identité du Prince d'Euphor. Quotidiennement, alors que le fougueux jeune homme souhaite aller combattre les ovnis, il reçoit des coups poings au visage de son bon ami qui tente de l'en dissuader, Actarus convaincu qu'il s'agit là de son devoir et non celui d'Alcor. Déjà on établit l'héritage macho d'une époque révolue qui justifie ces effusions de paternalisme (je t'aime comme un frère, je dois te protéger contre toi-même, donc je tabasse!). Ça me sidère. J'ai écouté ça, moi? Et j'ai aimé ça? Ben oui, j'ai toujours eu la fibre romantique. Mais dans la deuxième saison, lorsqu’il interdit à Vénusia de l’aider parce que ce n’est pas la place des femmes, j’ai failli m'étouffer! Il fallait voir la tête de mon conjoint qui m'exhortait au calme, "1975, chérie, 1975"

La première saison tourne autour du même thème, alors que les ennemis de Goldorak lui envoient des Golgoth (robots ennemis) de plus en plus forts pour le déjouer. À chaque émission il combattra un nouveau Golgoth, ce qui fait qu'à l'épisode 2 il se battra contre Golgoth-2, à l'épisode 42, il affrontera Golgoth-42, et ainsi de suite. Pratique pour le décompte des épisodes. Actarus se bat seul la plupart du temps, bien qu'Alcor vienne régulièrement lui porter secours avec son petit OVterre qui égratigne à peine la surface des Golgoths. 

Mais dès la deuxième saison, tout change. Alcor reçoit un nouvel engin à piloter qui s'arrimera avec Goldorak et lui procurera plus d'autonomie en dehors de sa soucoupe. Se joint à eux Vénusia (qui fini par prouver qu’elle a sa place parmi eux) et son véhicule qui ira appuyer le grand robot sous l'eau, puis un autre appareil agrandit la flotte en  permettant à Goldorak de creuser sous la terre. Le centre de recherche et base de Goldorak ont eux aussi subi un important "lifting" et on se retrouve maintenant devant une forteresse. Même les héros ont droit à des nouveaux habits, un makeover total quoi. 

C'est ici que le changement brusque de cap commence à m'agacer. Alors qu'en premier lieu, on assistait à une montée progressive des attaques et des parades, soudain on se retrouve avec une force en puissance défendant la terre, et les ennemis doivent rivaliser d'ingéniosité pour trouver de nouvelles façons d'atteindre leur cible. Chaque fois qu'ils détectent une faille à exploiter, le professeur Procyon vient tout juste d'y penser et de pallier la faiblesse avec une nouvelle arme ou une nouvelle tactique. Les méchants n'ont aucune chance! Il faut se rappeler que c'est une série pour enfants, mais tout de même, le changement de vitesse reste difficile à avaler et je commence à espérer que les extra-terrestres gagnent du terrain, c’est dire! 

Pour tous les anciens fans de Goldorak toutefois, cette série sur DVD demeure un incontournable que vous prendrez grand plaisir à revisionner durant de belles soirées nostalgie. 

mardi 12 février 2013

Qui êtes-vous dans les réseaux sociaux?


Le 30 janvier dernier, j'assistais virtuellement à une conférence donnée par Madame Diane Bourque dans le cadre des soirées Grands communicateurs, disponible via la Teluq. Madame Bourque est une spécialiste web et réseaux sociaux, et le thème de la soirée s'annonçait sous le titre prometteur: Qui êtes-vous dans les réseaux sociaux? 








Je tenterai de vous en résumer les grandes lignes ici, mais la présentation complète est aussi disponible sur son site en vidéo et en PDF, si ça vous intéresse. La présentation dure environ une heure trente, par contre les diapositives se lisent rapidement, c'est ce que je vous conseille de faire  pour commencer.

Comment définir qui nous sommes dans les Réseaux sociaux ?

D'entrée de jeu, il faut dire que la présentation s'orientait vers les entreprises et les professionnels, non l'individu. À titre d'écrivains, nous pouvons ainsi faire une différence entre les plateformes personnelles et professionnelles, mais parfois les deux se confondent. À cet effet, elle nous a brièvement parlé d'outils comme ifttt.com qui aide à diffuser spontanément de l'information à partir d'un média donné. Je viens tout juste de m'y inscrire, aussi j'ignore encore si ça me sera utile et comment ça fonctionne, mais voilà ce que j'en comprends. À partir d'une source de contenu (exemple: blogue), on programme cet outil pour une rediffusion immédiate sur différents réseaux choisis: Twitter, Page Facebook, profil FB, LinkedIn, etc. On peut choisir un code que le site reconnaîtra pour établir le lien, ainsi ce ne sera pas tous les billets de blogues qui seront diffusés, uniquement ceux qui possèdent ce code dans les libellés. Ça peut être pratique pour ceux qui ont l'habitude de faire le tour des médias sociaux avec leurs liens URL, mais lorsqu'on en gère peu, ça n'est pas nécessaire.

Mme Bourque nous a aussi parlé de l'importance de se fixer des objectifs, tels augmenter ses ventes, sa communauté, les interactions désirées entre les membres, etc. Les réseaux sociaux sont aussi utiles pour encourager le phénomène de mise en récit (storytelling) de nos utilisateurs qui favorise le partage d'information, augmente la crédibilité et crée notre promotion spontanément.

Êtes-vous vraiment Qui vous pensez être dans les Réseaux sociaux ?

Pour évaluer qui nous pensons être sur les réseaux sociaux, nous pouvons recourir à divers outils web en leur donnant accès à nos pages de réseaux sociaux, pour qu'ils calculent l'impact donné de nos activités. Combien de gens sont-ils rejoints? Par exemple, ceux qui administrent une page professionnelle Facebook savent qu'on reçoit toutes sortes de statistiques sur notre page, les visites, les interactions, les partages etc.  Idem pour les blogues. Il est intéressant toutefois de regrouper le tout globalement, comme le fait Klout (www.com) ou autres (trustcloud.com, twocharts.com). J'ai ouvert un compte Klout par simple curiosité. Son rôle est de mesurer la popularité des interventions (publication de contenu) basée sur les interactions. Par exemple, la semaine où j'ai ouvert le compte Klout coïncidait avec ma publication sur ce blogue de ma critique d'Impasse de Sylvie Gaydos, ce qui avait fait réagit Sylvie, Lucille parce qu'elle avait vu son livre parmi mes lectures en cours, et plusieurs autres personnes qui ont commenté et partagé le message (sur Facebook surtout). Mon Klout a été calculé à 50, et j'ai bien peur qu'il ne fasse que descendre dans le futur, mais pour l'instant il se maintient. Paraîtrait que Barack Obama est à 99.

Ça peut être amusant, utile ou encore nous faire perdre un temps précieux qui serait mieux utilisé à écrire, je l'ignore encore. Pour moi ça n'a pas encore une grande importance, mais je songe à certains d'entre vous, auteurs prolifiques, et je me dis qu'il y a des outils là-dedans qui sauraient vous aider.

Vous voulez être qui dans les réseaux sociaux?

Quel profil visez-vous parmi les suivants;
L'observateur: Il regarde sans trop partager de contenu. Parfois ce sont des gens timides qui se forgent un faux compte pour visiter les médias sociaux sans se faire remarquer, avant de passer à l'autre étape. Pas sûr que ça nous avance par contre, nous les écrivains-auteurs.
Le collaborateur: Il partage du contenu fréquemment et passe l'information de ses pairs, prend part aux discussions. C'est là que je me situe comme beaucoup d'autres.
Le communicateur: c'est celui qui partage beaucoup d'information pertinente dans son domaine, à titre d'expert.
Le provocateur: On le connaît, il aime semer la pagaille et participer à des débats houleux.
Le placoteux: Il parle sans arrêt de choses sans intérêt, genre divas et vedettes d'Hollywood. On n'a pas besoin de tout partager, tsé.

Elle a terminé sa présentation sur quelques conseils dont la plupart des blogueurs sont déjà au fait, mais pour résumer les plus importants:


  • Partager des informations pertinentes
  • Dites merci et bonjour à vos interlocuteurs
  • Rendez service aux membres de votre communauté
  • Utiliser des URL raccourcis dans Twitter (bitly.com et autres) 
  • Gardez vos objectifs en tête lors des communications
  • Le vendredi, prenez le temps d'envoyer des #FF (Follow Friday) pour publiciser les adresses Twitter de nos collaborateurs
  • Ne jamais oublier que ce qui est écrit sur le Web 2.0 y est pour rester, le partage se fait très rapidement et on ne peut retirer une publication complètement.
  • Attention à l'alcool et autres substances, ne pas utiliser les médias sociaux sans toute sa tête!
  • Maintenir un rythme constant. Ce n'est pas la fréquence qui importe le plus, mais la régularité
  • Vérifier les liens URL avant de les partager
  • Attention au "bitchage", prendre une bonne bouffée d'air avant de dire des choses que l'on pourrait regretter
  • Apprenez à utiliser les mots-clics sur Twitter. 


À la fin de la conférence, j'ai demandé quel avenir elle prévoyait pour les blogues. Sans grande surprise, elle a répondu que les blogues étaient de plus en plus remplacés par d'autres plateformes de microblogging (FB, Twitter) qui prennent moins de temps. Mais elle admet aussi que les blogues sont là pour encore un autre 10 ans au moins. Il est certain que le blogue est un excellent générateur de contenu, il faut bien un peu d'espace pour approfondir sa pensée et partager des informations, espace que les autres plateformes n'offrent pas. Le blogue nous sert souvent de site web aujourd'hui. Alors continuons à bloguer, confrères et consœurs  dans l'espoir de partager de l'information, du vécu pertinent, utile ou au moins, cocasse.

Et la grande question: Combien de temps doit-on y consacrer? Autant que vous voulez ou pouvez, selon vos objectifs! Un simple quinze minutes par jour, bien investi, peu nous êtres très utile, mais on conviendra que c'est très peu. Je pense qu'avec une heure par jour on peut s'en tirer assez bien, en misant aux bons endroits selon les gens que l'on veut rejoindre.

Pour en savoir plus sur le côté professionnel de Facebook et sur Twitter, pour ceux qui ne s'y connaissent pas très bien, je vous recommande chaudement le livre de Dominic Arpin et Patrick Dion "Comment devenir une star des médias sociaux", très informatif et ludique.

suggère Et vous, combien de temps consacrez-vous dans les médias sociaux?

mercredi 6 février 2013

Mon petit coin à moi

Dernièrement il semble y avoir une tendance à exposer nos zones de lecture ou écriture, que ce soit ici, ou encore plus largement ici ou encore ici. J'ai décidé d'y mettre ma petite contribution, ne serait-ce que pour partager avec vous mon univers.

Il faut dire que jadis, lorsque j'écrivais moins régulièrement, que j'exerçais le métier de travailleuse autonome, et que j'étais surtout pleine d'illusions, je m'étais construit un beau bureau de travail au sous-sol, mais que j'avais du mal à habiter tant il s'accumulait là des tonnes de trucs qui ne trouvaient de place de rangement nulle part ailleurs. Avec le temps, mon bureau est devenu un vrai débarras et ma zone d'écriture s'est déplacée tout naturellement au salon à l'étage, plus au centre des activités de la maison, ce qui me va très bien. Alors voici la "zone" en question:

Donc ce qu'on peut apercevoir dans mon petit coin lecture/écriture: D'abord, ma chaise longue annexée au sofa. Très très très confortable, on peut y passer des heures, les jambes allongées, croisées, de côté, alouette. Pour ces froides soirées d'hiver, le jeté est un must, pour réchauffer les jambes et les petits pieds qui gèlent à force de demeurer stationnaires.

Ensuite il y a bien sûr la lampe de lecture, le portable et son petit coussin pour les genoux (plus confo encore une fois), la table d'appoint ou s'amassent les lectures en cours et à venir (ma PAL à peine visible derrière la tasse), le cahier de notes pour inspiration du moment, un autre pour les lectures ou je note parfois des mots ou expressions que je connais moins et que je veux vérifier ou reprendre. Il y a toujours là un café fumant ainsi qu'une boîte de mouchoirs, avec mes allergies et les rhumes hivernaux, un must.

Et maintenant, je vais vous montrer de quoi ça a vraiment l'air un soir donné, lorsque je ne tente pas de nettoyer la place pour un montage photo peu représentatif:

La couverture est plus susceptible de se retrouver pêle-mêle avec les jouets des enfants et mes cahiers de lecture ouverts, des stylos marquant les pages et se faufilant dans les fentes du sofa. La pile de lecture tient en équilibre sur le bras du sofa, à portée du café qui menace de se renverser au moindre geste brusque. J'aime vivre dangereusement! Et vous noterez que quelques intrus se sont faufilés dans la photo, soit les télécommandes de la télé et du DVD, ainsi qu'un méchant sac de chips mauvaise habitude chronique.

Voilà, mon petit monde tenant dans un espace de 4 pieds carrés, je crois. C'est là que je me sens le plus à l'aise pour lire et écrire, bien que je lise aussi au lit, mais j'essaie d'éviter, je ne suis pas aussi bien adossée.

Et vous? De quoi ça a l'air? Préférez-vous vous isoler ou faire partie de la maisonnée? Quels sont vos musts à garder à portée de main?

dimanche 3 février 2013

Le pirate en vous


Je suis tombée sur cet article plutôt cocasse la semaine passée sur writersdigest.com, je vous le traduis, il est sympathique! 


QU'EST-CE QUE LE PIRATE ET L'ÉCRIVAIN ONT EN COMMUN, EN 6 POINTS, DE LAURIE LAZZARO KNOWLTON : 


1- Le crochet (celui-ci se traduit mal: the hook, c'est plutôt l'amorce!): L'écrivain a besoin d'un "crochet" qui l'aide à happer le lecteur dès les premières pages, le retenir.

2- Une ancre: l'ancre permet de garder son point de départ en tête, c'est la prémisse de l'histoire et l'idée initiale.

3- Des outils de navigation: Il faut bien connaître son embarcation ainsi que ses caractéristiques: quel genre écrit-on, qu'elle en est la structure, qui est le personnage principal, dans quel milieu évolue-t-il, quelle est la question principale de l'histoire (story question, pas exactement la même chose, mais google translate me répond: histoire à étage alors...).  

4- Une planche: Lire ici, la planche sur laquelle on marche avant de sauter dans l'océan, poussé par un méchant marin à la mine patibulaire, un pistolet au dos, avec des requins qui tournoient en dessous, attendant leur pitance. C'est le point culminant de l'histoire, le moment de vérité pour le héros. Comment s'en sortira-t-il?

5- Un coutelas: Tel un impitoyable pirate, une fois l'histoire écrite, il ne faut pas hésiter à utiliser son instrument tranchant et couper, couper, couper dans le superflu!

6- Un trésor: Lorsque le lecteur referme le livre, il doit repartir avec un trésor qu'il voudra retrouver aussi souvent que possible. C'est le sentiment de satisfaction à la fin de l'histoire, ou la leçon apprise, la réflexion engendrée.  

C'est un pense-bête assez amusant, non?

Pour l'original c'est ici: 

http://www.writersdigest.com/editor-blogs/guide-to-literary-agents/6-reasons-being-a-pirate-is-like-being-a-writer