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Blogue de Hélène Arsenault


lundi 2 juin 2014

Bonnes nouvelles, mauvaise nouvelle

Au début du mois de mai, je vous ai laissés avec un billet peu réjouissant sur mes perspectives de terminer mon projet en cours. Contre toute attente, j’ai terminé mon projet vendredi passé! J’en suis très fière, depuis le temps que je planchais là-dessus. Sans prendre le temps de fêter ça, j’ai déjà envoyé le texte à quelques bêta-lecteurs et je me suis remise à la tâche.

Ce manuscrit, j’en avais déjà fait lire une version antérieure à mes proches, et je savais que l’attente serait difficile. C’est pourquoi j’ai commencé à travailler le soir même sur le plan d’un tout nouveau projet. C’est un truc qui me trottait en tête depuis plusieurs mois, et qui m’est inspiré d’une situation vécue au travail il y a plusieurs années. J’en ai fait une véritable histoire de épic-fantasy, du moins je l’espère, en plaçant mon ancien patron à la place du tyran (ce qu’il était), et on peut s’attendre dès les premiers chapitres à un lot de têtes coupées, représentant les mises à pied successives que j’ai vécues là-bas. Ça a l’air de rien comme ça, ou encore d’une petite revanche, mais à part ces détails très communs je reste dans la fiction. Je m’inspirerai toutefois de cette angoisse que j’ai ressentie lorsqu’on a vu, sans préavis, les premières têtes rouler, de ce sentiment ambivalent que ressentent les survivants (Dieu merci, mais pourquoi suis-je épargnée, moi?), et de la rancœur dirigée unanimement vers les hautes instances. J’ai bien hâte de m’y mettre, ce sera une vraie partie de plaisir.


Sur une autre note, j’ai reçu une nouvelle très décevante au milieu du mois de mai, à l’effet que le journal le Sans papier de la Téluq fermera définitivement ses portes virtuelles. L’équipe de communication en place va se tourner vers de nouveaux défis (encore inconnus) et ce journal qui informait les étudiants depuis quinze ans cessera d’exister. Puisque nous n’étions qu’un grand nombre de bénévoles, il n’y a pas de suite pour nous et ça m’attriste énormément. Ce journal m’a fait confiance lorsque je me lançais dans l’écriture, il m’a permis de m’exprimer sur la place publique et de grandir mon lectorat, m’a enseigné les bases du journalisme, avec dates de tombées, travail avec des correcteurs, révisions, sans oublier ces très intéressantes rencontres avec les autres collaborateurs du Sans papier deux fois par an. N’empêche, l’avenir nous réserve autre chose, j’en suis certaine. De mon côté, j’ai bien l’intention de continuer de lire ces romans québécois dont j’écrivais les critiques dans mes chroniques « Plumes d’ici », dans l’espoir de pouvoir bientôt trouver une nouvelle plateforme pour les présenter. Ce n’est qu’un au revoir.