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Blogue de Hélène Arsenault


jeudi 19 avril 2012

Réflexions paisibles


J'ai reçu ce petit message par Facebook et j'ai cru bon de vérifier où j'en étais sur l'échelle de "Paix intérieure". Parce que ces jours-ci, me semble que j'ai la paix plutôt inaccessible... Mais voyons plutôt.

Voici les 12 symptômes de la paix intérieure:


1. Tendance à penser et à agir spontanément, guidé par son intuition personnelle plutôt que conditionné par les expériences et les peurs du passé.
Je me débrouille pas trop mal ici, enfin, j'espère.

2. Une grande capacité à apprécier chaque moment.
Définitivement. Surtout quand le moment présent inclut les enfants qui dorment à poings fermés. Grosse journée vraiment!

3. Un manque total d'intérêt pour juger les autres.
Check.

4. Un manque total d'intérêt pour se juger soi-même.
Oupelaye!

5. Un manque total d'intérêt pour interpréter les actions des autres.
Je serais franchement une bien piètre écrivaine si je répondais oui ici. Ça fait partie du défi. Mais tout n'est pas perdu.

6. Un manque total d'intérêt pour tout ce qui est conflictuel.
D'accord, mais ça dépend des jours. Et des conflits. Et de qui est impliqué. Aie!

7. Une perte totale de la capacité de se faire du souci.
Bof, on ne peut pas gagner à tout coup! Je me fais du souci pour ma paix intérieure.

8. Des épisodes fréquents et intenses d'appréciation de la vie en général et de soi-même en particulier.
Oui oui, c'est moi ça! Sauf avis contraire (voir points 4, 6 et 7).

9. Des sentiments très agréables d'unité avec les autres et avec la nature.
Oui bien sûr, avec la nature surtout: elle argumente moins que "les autres".

10. Des attaques répétées de sourire, de cette sorte de sourire qui vient du coeur et passe à travers les yeux.
Ah là je me reconnais!

11. Une tendance croissante à laisser les choses se produire plutôt qu'à essayer de les forcer à se produire.
Ce serait génial, (surtout pour la vaisselle). Mais j'ai toujours eu tendance à défendre le "aide-toi et le ciel t'aidera".

12. Une capacité de plus en plus grande à aimer les autres aussi bien que soi-même et une envie d'aimer de plus en plus forte.
100% vrai!

Verdict: Si vous présentez un ou plusieurs des symptômes mentionnés ci-dessus, sachez que votre état est probablement irréversible.

Dr Christian Tal Schaller

Il reste du travail à faire mais j'ai bon espoir qu'un jour, j'y arriverai! 

La paix intérieure soit avec vous. 

mardi 10 avril 2012

Voyage dans le temps


Je me sens follement jeune, mon cœur et mon esprit se savent jeunes depuis longtemps, c’est le corps qui ne suit pas! Alors j’ai entrepris de lui montrer de quoi il en retournait en début d’année. Depuis, je remonte tranquillement mais sûrement le fil du temps, ce monstre qui a laissé ses marques sur ma chair.
D’abord, j’ai reculé à la période de ma dernière grossesse. C’était facile, son impact avait été minimal. Mais j’ai ensuite amorcé un long processus, celui de repasser au temps d'avant ma première grossesse, et entre les deux, mon mariage. À cette époque de ma vie je pesais vingt livres de moins. Les grossesses et surtout la négligence ont depuis altéré et alourdi mes formes de façons tantôt subtiles, tantôt brusques.

Et me voilà à vingt livres en moins, mais bien plus en forme qu’au dernier jour où l’ingrat pèse-personne me renvoyait le même chiffre. Je déborde d’énergie, je me sens plus joyeuse, déterminée à continuer et à retourner à mon corps de jeune vingtaine même!

Mais le chemin qu’il me reste à parcourir m’effraie un peu. Derrière moi (puisque je recule!), je dois encore repasser par une période difficile de ma vie, celle où les mauvaises habitudes instaurées plus tôt dans ma jeunesse m’ont été le plus néfastes, celles où trois fausses couches l’une à la suite de l’autre m’ont déprimée à un point que j’ai enseveli ma peine sous une montagne de poutines bien grasses, une avalanche de chips bien salées, un amoncellement de desserts bien sucrés. Pas facile! Sur le chemin je devrai bien revoir le lot d’émotions que cette nourriture malsaine tentait de me faire oublier. Mais je peux y arriver, maintenant que j’ai assez de route de rebroussée.

Une fois cette vallée inhospitalière passée, j’arriverai au tournant de mes trente ans où j’ai gagné quelques kilos suite à des changements divers dans ma vie, allant de nouveaux emplois, nouveaux amis, nouvelles habitudes. J’ai l’intentions de remonter ainsi jusqu’à la période la plus florissante de ma vie, dans la vingtaine, alors que je m’entraînais régulièrement avec un plaisir manifeste, je m’alimentais de façon exemplaire, passant par quelques années de végétarisme, et où je rayonnais littéralement.
C’est encore loin mais déjà, j’entrevois la destination avec la lumière qu’elle promet, même si pour moi le chemin importe davantage.

Voilà comment on remonte le temps. Du moins c’est mon plan à moi!

lundi 2 avril 2012

70 solutions aux erreurs d’écriture- 2/5


 Je vous présente maintenant la deuxième partie (sur 5) des actions à prendre pour éviter les erreurs les plus fréquentes que font les écrivains novices. Celle-ci concerne « l’idée ». Voir la première partie pour le compte-rendu précédent.

13- L’idée de départ n’est pas assez différente. Les idées intéressantes ont à peu près toutes été développées d’une manière ou d’une autre, alors pour être vraiment différent, il est important de trouver son propre style, sa façon de raconter, faire intervenir sa propre expérience dans le récit. Il faut surtout éviter de tomber dans le piège d’écrire ce que l’on croit sera populaire, qui est en demande en ce moment car ce sera déjà dépassé d’ici à ce qu’on achève le projet. En écrivant ce qui nous intéresse et nous passionne vraiment, on s’assure d’offrir une perspective unique.  

14- Une préparation insuffisante avant de débuter l’écriture. Plusieurs erreurs de développement peuvent être évitées par une préparation adéquate. Il est plus facile d’écrire avec presque tous les éléments de l’histoire en tête que de revenir en arrière après le premier jet et d’ajouter tous les éléments qui manquent.

15- Ne pas arriver à résumer succinctement son projet. Cela indique souvent un manque de focus sur le projet en entier. Garder sous les yeux un aide-mémoire qui nous ramène à l’idée originale du projet aide à ne pas se perdre en route.

16- Ne pas connaître son intention (thème). L’intention de l’auteur (l’émotion qu’on souhaite que le lecteur vivra au final) devrait être cohérente durant toute la durée du projet. Si on ne connaît pas cette intention ou si on est en conflit avec l’émotion que l’on veut transmettre, cela risque de paraître dans l’écriture et de tourner en émotion négative, ce qui est moins souhaitable.  

17- Ne pas connaître son lectorat. Il est important pour tout écrivain d’être en contact avec les lecteurs du genre dans lequel il écrit, de façon à mieux communiquer ses intentions. Au besoin, s’approcher de ses futurs lecteurs en suivant des groupes de discussion, en parcourant les librairies pour regarder les gens sélectionner les livres etc. Cela peut donner une meilleure idée de ce que les lecteurs aiment et recherchent.

18- Faire intervenir ses propres démons sur la page. Certains auteurs couchent sur papier leurs propres expériences personnelles dans ce qu’ils présentent comme une fiction. Le résultat en est en fait un récit de vie fictif. Si c’est si important à raconter, il est préférable d’écrire directement un récit, sinon les détails ne sont peut-être pas si important. On risque ensuite de résister aux changements demandés par la direction littéraire parce que « ce n’est pas comme ça que ça s’est passé ». C’est une fiction ou ça ne l’est pas, et il faut à nouveau penser davantage au lecteur qu’à l’auteur.

Voilà pour la deuxième partie- moins intéressante à mon avis que la première, car l’idée est pour moi représente une partie où il est important de s’attarder. J'y mets du temps donc j’ai moins de déclics ici, par contre ça reste des points à ne pas oublier. La troisième partie portera sur l’histoire et l’intrigue, déjà plus pratique. À bientôt.