Description

Blogue de Hélène Arsenault


lundi 2 avril 2012

70 solutions aux erreurs d’écriture- 2/5


 Je vous présente maintenant la deuxième partie (sur 5) des actions à prendre pour éviter les erreurs les plus fréquentes que font les écrivains novices. Celle-ci concerne « l’idée ». Voir la première partie pour le compte-rendu précédent.

13- L’idée de départ n’est pas assez différente. Les idées intéressantes ont à peu près toutes été développées d’une manière ou d’une autre, alors pour être vraiment différent, il est important de trouver son propre style, sa façon de raconter, faire intervenir sa propre expérience dans le récit. Il faut surtout éviter de tomber dans le piège d’écrire ce que l’on croit sera populaire, qui est en demande en ce moment car ce sera déjà dépassé d’ici à ce qu’on achève le projet. En écrivant ce qui nous intéresse et nous passionne vraiment, on s’assure d’offrir une perspective unique.  

14- Une préparation insuffisante avant de débuter l’écriture. Plusieurs erreurs de développement peuvent être évitées par une préparation adéquate. Il est plus facile d’écrire avec presque tous les éléments de l’histoire en tête que de revenir en arrière après le premier jet et d’ajouter tous les éléments qui manquent.

15- Ne pas arriver à résumer succinctement son projet. Cela indique souvent un manque de focus sur le projet en entier. Garder sous les yeux un aide-mémoire qui nous ramène à l’idée originale du projet aide à ne pas se perdre en route.

16- Ne pas connaître son intention (thème). L’intention de l’auteur (l’émotion qu’on souhaite que le lecteur vivra au final) devrait être cohérente durant toute la durée du projet. Si on ne connaît pas cette intention ou si on est en conflit avec l’émotion que l’on veut transmettre, cela risque de paraître dans l’écriture et de tourner en émotion négative, ce qui est moins souhaitable.  

17- Ne pas connaître son lectorat. Il est important pour tout écrivain d’être en contact avec les lecteurs du genre dans lequel il écrit, de façon à mieux communiquer ses intentions. Au besoin, s’approcher de ses futurs lecteurs en suivant des groupes de discussion, en parcourant les librairies pour regarder les gens sélectionner les livres etc. Cela peut donner une meilleure idée de ce que les lecteurs aiment et recherchent.

18- Faire intervenir ses propres démons sur la page. Certains auteurs couchent sur papier leurs propres expériences personnelles dans ce qu’ils présentent comme une fiction. Le résultat en est en fait un récit de vie fictif. Si c’est si important à raconter, il est préférable d’écrire directement un récit, sinon les détails ne sont peut-être pas si important. On risque ensuite de résister aux changements demandés par la direction littéraire parce que « ce n’est pas comme ça que ça s’est passé ». C’est une fiction ou ça ne l’est pas, et il faut à nouveau penser davantage au lecteur qu’à l’auteur.

Voilà pour la deuxième partie- moins intéressante à mon avis que la première, car l’idée est pour moi représente une partie où il est important de s’attarder. J'y mets du temps donc j’ai moins de déclics ici, par contre ça reste des points à ne pas oublier. La troisième partie portera sur l’histoire et l’intrigue, déjà plus pratique. À bientôt.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire