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Blogue de Hélène Arsenault


vendredi 31 mai 2013

Est-ce que l’auteur de SFFF a tous les droits?

Ça a commencé par une discussion animée au travail. J’expliquais à une collègue combien la pseudoscience sans fondement me faisait décrocher dans les œuvres de fiction en général, en science-fiction surtout. Ma collègue s’en est offusquée : selon elle, l’auteur de science-fiction à tous les droits, il peut bien inventer ce qu’il veut. Mais non, lui répondis-je, il doit au contraire maintenir un certain niveau de réalisme s’il veut vendre le reste de sa fiction qui elle n’existe pas (encore). Et la même chose s’applique d’ailleurs, peu importe le genre, nous devons y retrouver des points de repère concrets qui serviront d’assise afin d’accepter les éléments improbables (magie, technologie très avancée, etc.).

Ça m’a quand même ramenée à chercher dans mes lectures sur l’art d’écrire où je croyais avoir déjà noté ce sujet. J’ai malheureusement fait chou blanc. Si je me souviens bien, il pourrait s'agir d'Orson Scott Card dans son livre sur comment écrire de la science-fiction et de la fantasy, mais je n’en suis pas certaine. Bref, les propos dont je me rappelle soutenaient que l’écrivain en question, lorsqu’il donnait des ateliers sur l’écriture à des étudiants, passait une portion du temps à discuter en classe de la magie et de ses règles. En particulier, quel est le coût de la magie? Ce cas spécifique visait à illustrer, entre autres, qu’on peut bien inventer un monde à partir de rien, et de créer de toutes pièces ses lois relatives à la science, à la physique ou à la magie, mais quelque part il faut 1 - que le lecteur y retrouve des points de repère, et 2 - doser les forces et les faiblesses de protagonistes et des antagonistes pour maintenir un certain suspense.

Dans Star Trek par exemple, pour les fans de la série, l’entité omnipotente « Q » apparaît à l’occasion et sème le chaos parmi l’équipage discipliné des vaisseaux de la Fédération qu’il affectionne. Il possède les pouvoirs d’un dieu tout puissant, et en un claquement de doigts arrive à causer autant que réparer tous les dégâts du monde. Mais voilà, bien qu’il s'avère divertissant et mémorable, on ne peut le voir apparaître trop souvent, sinon ses interventions deviendraient convenues. Le vaisseau est menacé par une horde de Cardassiens qui veulent détruire toute la Fédération? Pas de problème, on appelle Q à la rescousse et il les exterminera jusqu'au dernier! Non, ça minerait la crédibilité de l’émission et enlèverait toute tension. On finirait par ne plus croire aux difficultés de l’équipage en attendant l’intervention divine, le Deus ex machina. C’est là toute la subtilité des règles et du coût de la magie ou comme dans ce cas, de la technologie.

C’est pour cela, en partie, que je crois que les auteurs ne devraient pas tout se permettre.devraient D’autre part, il y a l’expérience du lecteur. Lorsque je lis (hypothétiquement, hum) que quelqu’un, sur notre planète à notre époque, se retrouve en pleine jungle et sort de son sac à dos un microscope électronique (qui soit dit en passant est un truc énorme comme un local et qui nécessite une installation sans vibration aucune, et que dire de l’électricité), et en un regard tire une série de conclusions de l’analyse du sang d’une personne, je décroche, parce que j'associe ces scènes à des incongruités. Si l’auteur ne sait pas cela, alors il n’a pas fait son travail de recherche. Peut-être que beaucoup de lecteurs s’en moqueront et ne feront que hausser les épaules, mais un tas d’autres s’en offusqueront car ils reconnaîtront qu’on essaie de leur passer n’importe quoi. Il relève de la responsabilité de l’auteur de vérifier la plausibilité de ses scènes, et il me semble que ce n’est pas trop demander. En cas de doute, mieux vaut rester vague, je préfère encore cela à lire des âneries informations erronées.

Je concède que quelques fois, l’auteur souhaite simplement abréger. Plutôt que d’expliquer que l’on collecte des échantillons, les ramène au laboratoire, trois semaines plus tard reçoit les résultats d’un spécialiste sonne encombrant. Mais je crois qu’il y a moyen de trouver un juste équilibre, non?


Et vous, qu’est-ce que vous en pensez? 

vendredi 24 mai 2013

Une histoire d'amour

Parfois il nous arrive de rencontrer quelqu’un qui ne fait que passer dans notre vie, mais qui y laissera une marque indélébile. C’est le cas d’une personne de mon entourage que je ne côtoie plus et pourtant, elle m’a transmis une belle leçon d’amour.

Elle en a bavé, celle fille. Elle a bûché pour se rendre où elle en est maintenant, et ce n’est pas fini. À force de nous côtoyer au quotidien, elle s’est confiée à moi petit à petit. Elle a longtemps évolué dans l’univers de la drogue, ou devrais-je dire dévolué, ce serait plus à propos. Puis un jour, elle a rencontré un homme qui l’aimerait, peu importe ce qu’elle lui ferait subir, qui l’acceptait, elle, dans l’état où il l’avait trouvée sans poser de questions. Elle a eu du mal à accepter cet amour inconditionnel, elle a voulu le quitter, certaine de lui gâcher la vie, mais il ne le lui a pas permis. Puis le petit miracle est arrivé.

La junkie est tombée enceinte. Aussitôt qu’elle l’a su, elle s’est reprise en main et a cessé de consommer. L’amour qu’elle ressentait déjà pour ce petit être la portait à devenir une meilleure personne. L’amour pour son conjoint l’a aidée à tenir bon et à tout mettre en oeuvre pour lui donner un bébé en bonne santé. Angoissée, elle a cherché de l’aide pour passer à travers ses épreuves, et l’a trouvée sous de multiples formes. Beaucoup d’inconnus l’ont encouragée, l’on soutenue dans les périodes difficiles, mais pas sa famille immédiate qui lui répétait que son bébé subirait des séquelles de ses traitements à la méthadone.

Le petit garçon est né en bonne santé, à la grande joie des parents. Bien sûr, certains intervenants ont voulu vérifier qu’elle agissait en bonne mère, sont venus la juger chez elle et témoigner de ses bons soins. Mais elle a tenu bon. En allaitant son bébé, elle poursuivait ses efforts pour garder son corps exempt de toute substance pouvant lui nuire.

Lorsque je l’ai connue, elle allaitait toujours son enfant bien qu'il ait commencé la garderie, et elle cherchait du travail. La santé de mon amie laissait à désirer, elle manquait souvent des jours de travail, n’avait aucune concentration et accumulait les erreurs, que je m’évertuais à corriger. Même si elle m’en a fait voir de toutes les couleurs, je tentais de me mettre à sa place et je comprenais qu’elle faisait de son mieux, c’est tout ce qui comptait.

Régulièrement, elle me disait combien mon soutien lui importait, c’est une personne très expansive qui n’est pas avare de compliments. Elle me répondait « oui maman » à la blague lorsque je lui donnais des directives, et je la considérais presque comme ma fille, dans un sens.

Nous la soutenions toutes, mes collègues et moi, mais j’avais plus d’opportunité que les autres de recevoir ses confidences, aussi ça m’a chavirée lorsqu’un matin, elle m’a annoncé, penaude, qu’elle avait rechuté la veille- bien sûr, elle n’allaitait plus.

J’ai été très déçue. Il faut dire qu’elle avait subi plusieurs fausses couches qui l’avaient menée pas loin de la dépression, la rendant plus vulnérable que jamais. Et puis j’ai compris que nous côtoyer lui apportait autant de pression que de soutien. Elle nous regardait comme des modèles, et se dénigrait constamment comme si elle n’arriverait jamais à se montrer une bonne mère. Ça me faisait mal de savoir qu’elle se comparait, sans avoir le recul nécessaire pour le faire. Il y a toujours quelqu’un de mieux, et quelqu’un de pire, libre à nous de choisir nos modèles, mais sans se frapper sur la tête.

Nous nous sommes perdues de vue, mais dernièrement j’ai reçu sa visite. Elle a déménagé dans un endroit où elle connaît peu de gens, mais qui s'avère plus sain pour elle et sa famille. Son fils grandit merveilleusement, son amoureux a décroché un bon travail dans son domaine et pour couronner le tout, elle attend un nouveau bébé. Lorsque je l’ai vue avec son bedon tout rebondit, l’air radieux et surtout le visage serein, j’ai su que pour elle, le plus dur se trouvait derrière. Elle se tient loin des drogues depuis avant sa grossesse, et je prévois qu’encore par amour pour son enfant à venir, elle maintiendra le tempo encore longtemps, puisqu’elle va à nouveau allaiter. Elle semble presque sortie du bois, et je suis très fière d’elle pour tout le chemin qu’elle a parcouru.

Elle a appris qu’en prenant soin d’elle, elle pourrait mieux s’occuper des siens, et par-dessus tout, elle et son conjoint ont su démontrer à tous le pouvoir de l’amour. 

mardi 21 mai 2013

Un panier d’idées fraîches

Il m’arrive parfois d’observer les gens dans les endroits publics. Jusque-là y’a rien de mal là-dedans, déformation professionnelle, n’est-ce pas? Mais l’un de mes endroits favoris, c’est encore l’épicerie. J’attends en file que mon tour vienne à la caisse, et j’ai tout le loisir d’observer la personne devant moi. Elle et ses achats. Ça devient fouineux? Je l’assume!

C’est qu’on peut apprendre tant de choses sur les gens en observant leurs habitudes nutritionnelles. Apprendre, ou plutôt tirer des conclusions hâtives, car on n’aura pas l’occasion de vérifier par la suite si notre constat s’avère erroné ou non. N’empêche, c’est amusant, essayez-le pour voir.

Vendredi passé par exemple, je patientais derrière une gentille personne qui attendait elle aussi d’avoir accès au tapis de la caisse pour vider son panier. Mes yeux avaient dérivé depuis mon propre panier aux étalages de barres de chocolat, au niveau des yeux. Hum, ça serait bon hein? Résiste, Hélène, résiste. Mieux valait regarder ailleurs.

Enfin, mon regard tombe sur le panier devant moi qui commence à se vider. Espoir, mon temps approche. C’est à ce moment que je me mets inconsciemment à noter ce que la personne (encore sans visage) achète : des fruits et des légumes. Quelques morceaux de viande, si peu. De bons jus bio. Presque pas de nourriture préemballée, juste des produits frais ou presque. Je me dis « voilà une bonne épicerie santé! » Je lève les yeux sur une petite dame d’un certain âge, les cheveux blancs, la ligne svelte, mais pas chétive pour autant, et je me dis aussitôt qu’ils sont bien assortis, son épicerie et elle. C’est évident qu’à cet âge, elle a l’habitude de bien entretenir son corps pour paraître aussi en santé. Elle mange sainement et ça se voit. D’ailleurs, son teint basané en ce début de belle saison suggère un mode de vie actif, à l’extérieur. Jardinage? Longues promenades en amoureux? Elle est seule maintenant, mais vu le volume de ses achats, qui lui coûtent presque autant que mon propre panier, elle doit nourrir deux adultes avec ça. Elle est trop âgée pour avoir de jeunes enfants à la maison, et ses grands enfants, s’ils y étaient encore (des Tanguy, quoi) feraient grimper la note de bouffe d’au moins le double. J'en déduis qu'elle habite avec son mari, et qu'ils sont sans doute très en forme l'un et l'autre, profitent du beau temps et se la coulent douce.  Pourquoi pas?

Je la trouve belle. J’aimerais bien être comme elle à son âge, et je me dis que tout ne dépend que de moi. C’est là que j’observe mon propre panier. Règle générale, j’en suis assez fière. Assez de fruits, un peu trop de viandes peut-être, mais c’est le temps des BBQ et j’en profite. Mais il y a un hic. Depuis plusieurs mois déjà, je m’approvisionne en fruits et légumes de l’initiative Bonne boîte,bonne bouffe de Moisson Montréal, qui achète en gros et offre des paniers à faible prix à travers divers points de chute, dont mes voisins d'étage au centre communautaire où je travaille. Ma note d’épicerie, du coup, a beaucoup chuté, mais voilà que je commence à avoir honte de mon panier. Si un double de moi me voyait en ce moment, un peu enveloppée et le teint pâle, il se dirait sans doute que je manque de légumes frais et que je mange mal. Mais non! Je manque de soleil, j’ai un petit côté vampire dont je vous parlerai sans doute une autre fois. Et malgré les bons fruits et légumes, j’ai encore du mal à faire de l’exercice sur une base régulière.

La morale de cette histoire, c’est qu’il ne faut jamais tirer de conclusions hâtives basées uniquement sur l’apparence. Mais des fois, ça stimule l’imaginaire, et ça, il faut en profiter partout où ça passe.  

vendredi 17 mai 2013

Deuxième bloganniversaire!



Un blogue, c’est un peu comme un animal de compagnie: ça met de la vie chez soi, ça procure un sujet de conversation, ça brise l'isolement.  Mais oui, un petit animal de compagnie, mais qui ne demande pas trop d’entretien. Disons un chat, c’est assez indépendant et autonome ça, non? Bon, il faut toujours bien l’alimenter de temps en temps, du moins remplir son réservoir d’eau et de nourriture, et puis changer sa litière, sinon ça schlingue. D’accord, disons plutôt des poissons. Oui, peut-être que ça se compare. Vous voyez, au début, on s’achète un immense aquarium, qu’on équipe avec des petites roches, des décorations multicolores, un thème (le mien possède un grand château où mes locataires peuvent allez se cacher lorsqu’ils me boudent). On ajoute un bulleur, parce que des bulles, c’est non seulement joli, mais aussi bon pour les poissons. Il faut bien sûr un tas de produits d’entretien, un filtreur, un chauffe-eau pour ne pas que les petits s’enrhument, un thermomètre, une image qu’on ajoute en arrière-plan pour faire joli, et finalement on choisi ses petits habitants selon le type d’aquarium qu’on veut avoir et leur compatibilité entre eux. Ensuite, le fun commence. Parce qu'on doit l’entretenir, ce monstre. Bien sûr, il faut d’abord alimenter les poissons tous les jours, vérifier qu’aucun ne manque à l’appel ou ne flotte à la surface. Parfois on retrouve des carcasses partiellement dévorées. Pas bon ça.

Si vous avez consulté un centre spécialisé pour vous équiper, le monsieur des poissons vous aura sans doute expliqué qu’il convient de changer l’eau de l’aquarium une fois par mois, idéalement une fois semaine. On tente de suivre son conseil, mais ça correspond à beaucoup trop de chaudières d’eau à transporter entre le salon et l’évier le plus proche, aussi on s’en tient au strict minimum, au début. Avec le temps, les entretiens s’espacent et on remarque de moins en moins les algues qui se forment sur les parois qui deviennent comme une nouvelle déco ambiante. Le vert, c’est écolo, qu’on se dit. Mais les poissons tiennent bon, ils ont survécu jusque-là, et ils continuent de s’énerver le matin lorsqu’on s’approche avec la boîte de nourriture et qu’on en donne une pincée en leur lançant pour plaire aux enfants « Venez manger petits poissons ». 

Voilà qui résume l’histoire de deux ans de blogue. J’arriverai peut-être un jour à l’entretenir comme il se doit, à le nourrir plus qu’au strict minimum, à lui donner le contenu et l’apparence que j’espérais pour lui à sa conception.  J’avais commencé avec de bonnes intentions, publiant des billets hebdomadaires, et espérant augmenter à quelques fois semaines, mais c’était sans compter sur la seule constante dans ma vie : l’inconstance.

Au début, je cherchais un concept, et le titre « Le vent dans les voiles » à surgit à mon esprit. Ça me représentait puisque cette expression a toujours signifié pour moi un élan, un coup d’inspiration. Je me voyais transportée par l’idée de génie qui me lancerait à l’aventure. Et puis j’aime la voile. J’ai donc écrit un petit texte dans la description du blogue pour expliquer mon choix. Je mentionnais que cet endroit se veut mon carnet de bord, et tout le baratin en lien avec la navigation, pour faire un lien. « Je ne crains pas les grands vents, mais redoute la panne sèche », que je disais à peu près en ces termes. Puis avec le temps, j’ai trouvé que ça faisait un peu long et j’ai remplacé cette explication par le proverbe gitan : « Ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage ». Ça m’inspire et j’aime beaucoup cette citation représentative de l’écriture comme mode de vie. C’est aussi l’une des phrases clés de l’émission Star Trek Voyager, mais je n’allais pas m’en vanter.

Bref, sans m’en rendre compte, j’étais passée d’un blogue sur l’écriture à un de voyage- en apparence, s'entend. Encore aujourd’hui, et sans grande surprise, les mots-clés les plus recherchés avant de tomber sur mon blogue demeurent l’expression « Le vent dans les voiles » et « vent dans les voiles » (suivi de près par « procrastination chronique » et « pulvérisation nasale » que je n’ai toujours pas élucidé). C'est ce qu’on récolte en utilisant une expression toute faite.  

Je me dis qu’un petit lifting s’impose.  Voici ce que j’aimerais y retrouver d’ici un an :

— Liste des publications (j’y travaille, croyez moi, mais len-te-ment)
— L’intégrale de mes nouvelles interactives du Sans Papier  de la Teluq pour la présente saison et la précédente. Je crois que ça gagnerait à être relié à mon blogue pour la postérité. Aussitôt la saison terminée je collige le tout et le mets en ligne.
— Un billet par semaine tous les vendredis, au minimum.

Je me mets au défi d’honorer au moins ce dernier point, celui sur lequel j’ai le plus de contrôle, le reste étant sujet à mes inconstances. Voilà, c’est dit, je ne peux plus reculer. Alors en plus de mes vendredis j’écris, les vendredis je publie (un billet de blogue…).

À suivre, et merci de me lire!

vendredi 10 mai 2013

Vendredi, j'écris!

Depuis quelques semaines, j’ai changé mon horaire de travail pour prendre congé le vendredi. C’est merveilleux! Je peux enfin consacrer une journée à l’écriture, m’y plonger sans interruption. Le rêve!

Ce matin, j’en ai profité pour sortir reconduire ma plus petite en vélo à la garderie, ça active la circulation sanguine, ça réveille les neurones, ça oxygène le cerveau. De retour à la maison, je me prépare un bon café, lance une brassée de lavage, puis je m’assois derrière l’ordinateur. Les fenêtres ouvertes sur la terrasse, j’entends les oiseaux qui me sérénadent, la brise printanière transporte jusqu’à mon salon des effluves de gazon coupé et de lilas. Si le cœur m’en dit un peu plus tard, je sortirai écrire ou lire un peu sur la terrasse, mais dernièrement c’est toujours trop chaud ou trop froid dehors, alors j’évite.

J’épluche les nouvelles pour une petite demi-heure, un petit sudoku, et je suis prête à commencer ma journée d’écriture, qui sera sans doute productive. Du moins je l’espère!

J’en profite tandis que ça passe, car je crains que cette journée ne finisse perdue dans les rendez-vous. Dentiste? Ah oui, vendredi je suis libre. Chiro? Vendredi. Coiffeuse? Vendredi. Commissions? Épicerie? Rendez-vous occasionnels? Pourquoi pas les vendredis, je suis libre. Pas pour longtemps, hélas! Mon objectif est donc de préserver mon vendredi, autant que faire se peut. Ce sera mes vendredis littéraires, sans faute!

Alors je vous lance cet appel à l’aide : rappelez-moi que le vendredi, j’écris et rien d’autre (ou si peu!). Je vous en redonne des nouvelles, là je dois sortir pour remettre mes livres à la bibli  -ça compte, ça dans le vendredi littéraire?

À bientôt.