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Blogue de Hélène Arsenault


mercredi 27 mars 2013

Scrivener à 50%, ça vous intéresse?

Suite à ma réussite du défi Nanowrimo de 2012, j'ai obtenu un code de promotion pour acheter le logiciel d'écriture Scrivener (dont j'ai déjà parlé ici) à 50% de rabais. Puisque je l'avais déjà installé et que je l'utilise désormais pour mes nouveaux projets d'écriture, je me permets d'offrir le code promo à la première personne qui se manifestera sur ce blogue en me laissant son courriel (pas nécessaire si vous êtes un ami Facebook). Je vous ferai parvenir le code à ce moment.

Cette promotion est valide jusqu'au 30 avril 2013, et je viens tout juste d'allumer alors faites vite! Avec cette promotion le logiciel coûte un peu plus de 20$ canadiens, ce n'est pas grand chose
. Il peut aussi être téléchargé gratuitement pour une période d'essai, mais il est vraiment utile pour les projets d'écriture, pour ceux qui en douteraient encore.


Pour plus d'information, c'est ici:

http://www.literatureandlatte.com/scrivener.php

Bonne chance!

jeudi 21 mars 2013

Le petit guide de l’édition (Tout ce que les aspirants auteurs devraient savoir)


Le petit guide de l’édition (Tout ce que les aspirants auteurs devraient savoir) de Dominique Girard, Agence littéraire Trait d’union, 2012

Ouch! Quand je relâche, je ne relâche pas à moitié! Ça fait près d’un mois que je n’ai rien écrit ici, et ce n’est pas par manque d’idées ou de volonté. Petit rush prérelâche, puis la relâche comme telle, puis… ben c’est la vie et me revoilà.

J’ai lu ce tout petit guide récemment et je l’ai adoré, de sorte que je m’en voudrais de ne pas partager mon enthousiasme. Il recèle des trucs pratiques et concrets pour se rendre jusqu'au fil d'arrivée de la publication sans heurts. 

S’adressant comme le nom l’indique aux apprentis auteurs, ce petit bijou répond franchement aux innombrables questions que se posent les écrivains publiés ou non. Se basant sur un programme de 2e cycle en édition de l’université de Sherbrooke et sur sa propre expérience d’une quinzaine d’années, l’auteure nous apporte ses réflexions et partage ses connaissances inestimables.

Sans dire que j’y ai appris beaucoup de nouveautés, puisque j’ai eu l’occasion de poser mes questions à mes amis auteurs au fil des dernières années, je peux affirmer qu’avoir mis la main sur ce bouquin plus tôt dans mon cheminement dans l’écriture m’aurait été d’un grand secours et m’aurait évité bien des pertes de temps et d’énergie. La majorité de ceux qui lisent ce blogue sur une base régulière connaît déjà le milieu de l’édition, mais il constitue une excellente référence pour les gens qui vous poseront des questions plus tard (comme moi par exemple!).

Dominique Girard mentionne entre autres l’importance de lire et de connaître le milieu littéraire, et que pour former un écrivain, une décennie peut facilement s’écouler. Je ne devrais pas être trop loin de ça. Aussi elle met en garde contre ceux, nombreux, qui rêvent d’écrire à la retraite. Si c’est faisable, ce ne sera certainement pas facile, et il est toujours préférable de commencer à se consacrer sérieusement à l’écriture le plus tôt possible. Dans le même ordre d’idée, l’auteure recommande l’association à un mentor ou des lecteurs du milieu comme les autres auteurs (et non seulement les proches).  Ces derniers pourront produire un rapport de lecture et, par leurs critiques constructives, aideront sans doute l’auteur en devenir à progresser à vitesse grand V en corrigeant des défauts et tics qu’il aurait mis des années à déceler par lui-même.

La liste de faux pas à éviter est longue, mais combien utile! Que ce soit parce qu’on choisit mal le genre littéraire dans lequel on écrit, ou l’éditeur à qui on envoie son manuscrit, ou encore que l’on fait trop de fautes, on commet des impairs qui ne pourront sauver même une très bonne histoire. Et par fautes, il faut inclure l’abondance d’adverbes, de mots et verbes ternes tels tous, tout le monde, choses, être, avoir, faire, aimer, les anglicismes, la ponctuation déficiente, les phrases trop longues ou mal construites, les coquilles fréquentes, le vocabulaire pauvre et j’en passe.

Dominique Girard décrit également les différentes étapes suivant l’acceptation d’un contrat: les clauses, les droits d’exploitation numérique, les étapes de la production du livre, le lancement et la promotion, les paiements et redevances, la relation entre l’auteur et l’éditeur, l’autoédition et l’édition à compte d’auteur, autant d’informations pertinentes et précieuses dont on ne saurait se passer. Pour avoir abondamment discuté de ces sujets avec des connaissances depuis quelques années, j’ai trouvé les informations présentées justes et réalistes. Quoi de plus frustrant que de se faire bercer d’illusions par des rêves de gloire et de richesse, sans connaître les réalités de notre marché québécois?

Le petit guide de l’édition nous brosse un portrait tangible de la réalité du marché de l’édition chez nous. Si vous n’avez pas encore publié ou si vous connaissez quelqu’un qui s’intéresse à l’écriture, de grâce lisez ce guide, il vous lancera à coup sûr vers la bonne direction et vous évitera de nombreux écueils.