Après mes derniers
efforts pour terminer le Nanowrimo, j’ai pris un temps de pause de l’écriture
et des médias sociaux, durant lesquels j’ai dû me mettre à la préparation des
fêtes. Heureusement, nous ne recevions chez nous qu’au Jour de l’an, mais nous devions
terminer nos travaux aux sous-sol avant le 1er janvier, alors ça
nous a beaucoup occupés. Et bien sûr, il y avait le magasinage de dernière
minute, la bouffe, le ménage. Je n’ai pas chômé.
Alors que j’étais
encore occupée par tous ces préparatifs, je lisais « La vie épicée de
Charlotte Lavigne », un livre de Nathalie Roy dont je pourrai vous
reparler plus tard. Il tombait pile-poil juste au moment ou le sujet pouvait le
mieux m’exaspérer. C’est qu’en 4e de couverture, on dit de l’auteure que Martha
Stewart fait partie de son univers. En fait, l’histoire de chick lit est
centrée autour de cette Charlotte, une gastronome gaffeuse qui rêve de donner
le souper parfait. Elle en fait toujours trop en tentant d’éblouir ses invités,
elle ment pour sauver la face lorsqu’elle n’arrive pas à répondre à ses propres
exigences trop élevées, et c’est là que je décroche.
Cette Martha d’abord, rappelons-nous que c’est une vraie criminelle. Pas parce qu’elle est
coupable d’un délit d’initié, non ça elle s’en est déjà acquitté avec son temps
en prison. Son vrai crime, c’est de créer de faux besoins pour les hôtesses
partout dans le monde qui tenteront de se plier en quatre pour éblouir et
impressionner leurs hôtes, qu’ils soient famille, amis, ou parfaits inconnus ramassés
sur le bord du chemin en guise de B.A. annuelle. Ça n’en finit plus, les
obligations, les cadeaux d’hôtesse, la décoration, la tenue parfaite et de
circonstance, l’emballage fancy, l’animation et je ne parle pas encore de la nourriture
à servir. Ça m’a achevée et j’ai décidé que j’en avais assez du flafla des
réceptions. J’aime ça à la bonne franquette, avec les gens que j’aime, je ne me
fendrai pas en quatre pour « impressionner » mes convives, non merci.
Passer une bonne soirée ensemble, c’est mon seul et unique objectif. Voilà pour
la première partie de mon « intermède-hibernation ».
Le deuxième est venue
le jour de Noël. Nous avions acheté le jeu de Mario Kart pour la Wii, puisque
nos filles l’avaient essayé ailleurs et arrivaient à jouer sans trop de difficultés
pour leurs âges, et que c’est amusant d’avoir un jeu familial dans le temps des
fêtes. Nous nous sommes mis à courser avec les personnages de Mario Bros, et
rapidement ça a occupé notre temps mort des fêtes. Il faut dire que mes filles
avaient été malades la semaine avant Noël et que ce n’était pas encore très
recommandable de sortir jouer dehors, alors nous avons joué à l’intérieur en
majeure partie. Passer des journées entières en pyjama devant la télé, manger
les restes de partys dans le salon, du fromage et du pain, des petites bouchées
et d’excellents desserts, du vin et de la bière et du chocolat chaud, c’est ça
la vie! Bref nous nous sommes bien amusés.
J’ai bien dû retourner
au travail le 3 janvier, mais je me sentais complètement déconnectée de la
réalité. Pas le goût d’écrire, de passer sur les médias sociaux, ni même d’ouvrir
mon ordi. Nous n’avons presque pas écouté les nouvelles durant quelques
semaines. Qu’est-ce que c’est relaxant!
Alors voilà, je
reviens très lentement à la lumière, en sortant de ma grotte, le teint pâle et
les cheveux en bataille. Parce qu’on ne peut rester en pyjama éternellement. Et
puis, tôt ou tard, on en a marre de ne rien faire, et les idées d’histoires
reviennent à l’assaut pour nous hanter la nuit et nous supplier de les écrire.
Bonne 2013
Bon 2013 à toi aussi.
RépondreSupprimerEt, après l'avoir lavé, ne mets pas le pyjama trop loin. toujours agréable de le reprendre de temps à autre! Le temps de décrocher de cette réalité pas toujours relaxante.
@ClaudeL: En effet, le weekend est parfait pour ça, à l'occasion. Malheureusement ça me vient un peu trop facilement...
RépondreSupprimerOh que je te comprends! Autant pour l'aspect criminel de Martha Stewart que pour cette envie, de temps en temps, de passer quelques jours en pyjama. Maudit que ça fait du bien! :)
RépondreSupprimer@Gen: Oh que oui! Ça m'a fait un bien fou, surtout après la folie des préparatifs. Toutes ces obligations m'étourdissent, mais c'était pour des gens que j'aime, et surtout pour plaire aux enfants.
RépondreSupprimer