Dernier jour du mois,
premier billet de l’année. J’ai gravement négligé ce blogue, sans remords
aucun, puisque c’est pour la bonne cause.
Depuis novembre déjà,
je fuis délibérément les médias sociaux, incluant mon blogue. Je passe mon
temps à réécrire et corriger mon livre en cours, moi qui croyais en avoir pour
tout au plus deux mois de révision, j’entamerai bientôt mon quatrième.
Je suis toutefois
plutôt fière de mes corrections. J’ai supprimé quelques personnages secondaires
insignifiants pour donner plus de présence à d’autres; j’ai opéré quelques
changements de sexe, et des changements d’identités que je ne compte plus,
question de rehausser les différences personnalités qui se confrontent ou s’épaulent.
J’ai ajouté ou affiné des scènes d’actions tout comme des dialogues, coupé dans
le gras, et somme toute lié la sauce. Il me reste encore quelques chapitres à
réviser et corriger, puis à revenir au tout début.
Ah, le début! Je
ne peux exprimer combien ce début d’histoire m’a occasionné de problèmes. Dès
que j’ai commencé à écrire cette histoire d’ailleurs, j’ai peiné à décider
comment l’entreprendre. J’ai dû reprendre ce début au moins dix fois
maintenant, et je n’ai pas encore découvert la recette qui me plaît vraiment.
La dernière version testée sur mon cobaye (lire mon conjoint) n’a pas été des
plus fructueuses. Je m’inquiétais à l’idée que les actions de ma protagoniste,
dans la première scène, soient difficiles à gober, sentiment fondé paraît-il. Ne
me reste plus qu’à retourner sur la planche à dessin et à refaire le travail
une énième fois. Si je vois la lumière au bout du tunnel, j’ai l’impression que
ledit tunnel est sans fin.
Entre-temps, j’ai
terminé mon cours en ligne sur la Science fiction et la fantasy, dont j’ai déjà
parlé à quelques reprises ici
et ici.
Un cours en ligne, c’est génial. On le suit à son rythme, et puisque je ne suis
aucunement intéressée par le certificat ou les crédits, je ne paie rien et je
peux décider de faire ou non les travaux et examens. Dans ce cas, j’ai opté pour
me limiter aux lectures, déjà accaparantes, et de laisser tomber les rapports
de lectures que je n’aurais jamais eu le temps de produire. Ça a été
intéressant de me plonger dans ces classiques qui ont défini le genre de l’imaginaire,
que je ne connaissais pas pour certains, et pour d’autres que je rêvais de lire
depuis longtemps, sans en trouver l'occasion. J’y ai fait de nombreuses belles
découvertes.
Bref, j’ai voulu
récidiver en janvier, cette fois en visant un cours en ligne sur la génétique
et l’évolution, question de me remettre à jour dans mon domaine. Le plus
étrange, c’est que comparé au cours de littérature précédent, ces notions de
niveau universitaire me viennent particulièrement facilement. Ça fait du bien,
parfois, de replonger dans un monde où tout nous semble aisé et accessible. Je
réponds aux petits examens chaque semaine, avec une note presque parfaite,
alors on peut dire que les notions me viennent sans trop d’efforts, et ça me
passionne totalement.
Tout ceci, en plus de
mes lectures et de ma chronique dans le Sans papier, ne me laisse pas beaucoup
de temps pour les médias sociaux et le furetage sur internet, mais c’est aussi
bien. Je travaille mais je m’amuse, et j’ai l’impression de progresser plutôt
que de perdre mon temps. Alors, pardonnez mon absence, parce qu’elle signale
une période féconde. J’y retourne en courant!