Appelons ça comme on veut, mais dernièrement j'ai du mal à me remettre au travail. Je réfléchis, je prends des notes, j'organise mes pensées. Ça à l'air tout bon, dit comme ça hein? Sauf lorsque mes cogitations me mènent dans tous les sens et me déconcentrent de mon projet principal, celui à la date limite approchant à grands pas.
Je travaille les avant-midis, et les après-midis je m'organise comme je l'entend. Aujourd'hui j'avais l'intention de passer une partie de ma journée à marcher en montagne, puisqu'il faisait beau, puis d'écrire. Mais j'ai dû rester au travail pour un peu de temps supplémentaire, et lorsque je suis rentrée je me sentais vidée, trop pour écrire. Peu de temps après c'était la petite routine familiale, et aussitôt les rejetons au lit, j'ai dû sortir pour quelques commissions de dernière minute. Résultat: j'ouvre mon ordinateur un peu tardivement et il ne me reste que peu de temps pour un vrai travail. La vérité, c'est que je n'ai pas envie de m'y mettre, peut-être me manque-t-il encore quelques éléments avant d'être prête à pondre ce que j'ai en tête. Mais peut-être que je me leurre, et qu'il faut juste bûcher pour passer à travers. Comment savoir?
C'est un peu comme le cas décrit
ici et qui a soulevé tant de passions!
Dans mon cas je prends souvent le temps nécessaire avant de foncer dans un projet, j'ai besoin de savoir où je m'en vais, du moins dans les grandes lignes, avant de m'y jeter corps et âme. Mais là, dans la réécriture je sais exactement où je m'en vais, alors ça doit être de la paresse, non?
Allons, sortons le fouet, la botte à cap d'acier, la carotte au bout du bâton, je dois trouver ma motivation quelque part et juste travailler, travailler, travailler! Beurk.