Appelons ça comme on veut, mais dernièrement j'ai du mal à me remettre au travail. Je réfléchis, je prends des notes, j'organise mes pensées. Ça à l'air tout bon, dit comme ça hein? Sauf lorsque mes cogitations me mènent dans tous les sens et me déconcentrent de mon projet principal, celui à la date limite approchant à grands pas.
Je travaille les avant-midis, et les après-midis je m'organise comme je l'entend. Aujourd'hui j'avais l'intention de passer une partie de ma journée à marcher en montagne, puisqu'il faisait beau, puis d'écrire. Mais j'ai dû rester au travail pour un peu de temps supplémentaire, et lorsque je suis rentrée je me sentais vidée, trop pour écrire. Peu de temps après c'était la petite routine familiale, et aussitôt les rejetons au lit, j'ai dû sortir pour quelques commissions de dernière minute. Résultat: j'ouvre mon ordinateur un peu tardivement et il ne me reste que peu de temps pour un vrai travail. La vérité, c'est que je n'ai pas envie de m'y mettre, peut-être me manque-t-il encore quelques éléments avant d'être prête à pondre ce que j'ai en tête. Mais peut-être que je me leurre, et qu'il faut juste bûcher pour passer à travers. Comment savoir?
C'est un peu comme le cas décrit ici et qui a soulevé tant de passions!
Dans mon cas je prends souvent le temps nécessaire avant de foncer dans un projet, j'ai besoin de savoir où je m'en vais, du moins dans les grandes lignes, avant de m'y jeter corps et âme. Mais là, dans la réécriture je sais exactement où je m'en vais, alors ça doit être de la paresse, non?
Allons, sortons le fouet, la botte à cap d'acier, la carotte au bout du bâton, je dois trouver ma motivation quelque part et juste travailler, travailler, travailler! Beurk.
Pas facile.
RépondreSupprimerCe doit être lié à la réécriture. Ça reste immensément frustrant. L'énergie et le sentiment de nouveauté, d'exploration, de découverte sont absents.
Dans mon cas, certaines réécritures ont été faciles. Mais rendu à la sixième pour Averia 1...
Voilà pourquoi, en ce qui me concerne, j'ai identifié comme à peu près seule solution le bottage de fesse. Après quelques semaines à grignoter cinquante mots par ci par là, j'ai compris que je n'arriverais à rien sans quitter mon petit confort.
Mais, évidemment, il s'agit d'une solution adaptée à mon cas et à mon horaire de vie peu chargé les soirs de semaine.
Dans ton cas, tu as peut-être réellement besoin d'un peu de recul avant de te lancer franchement.
Je crois que je suis un peu comme toi dans ce cas, il vient un point où il faut tout simplement s'y mettre je crois. Le hic est de savoir faire la différence entre le moment où recul et le travail acharné sont nécessaires. Mais comme tu dis, après un nombre de révisions ça devient tout bonnement lassant, la passion du début d'y est plus.
RépondreSupprimerBref, ça n'avance pas comme je le voudrais! Mais bon, je me dis que je suis novice et j'ai bien droit à l'erreur, aux détours etc.