Deuxième journée d'atelier lundi en après-midi, et comme je l'ai mentionné plus tôt, ce ne pouvait qu'être du crémage sur le gâteau. J'ai pourtant été un tantinet déçue. Après une première semaine enlevante, où j'ai trouvé des outils qui m'aideraient à rendre mon travail plus cohérent, avoir une meilleure vue d'ensemble, sans m'en rendre compte ça a créé certaines attentes chez moi. J'ai bien sûr reçu d'autres outils de travail, d'autre conseils, mais ceux-ci moins élaborés. Nous avons aussi manqué de temps, et ça n'a rien à voir avec la bonne volonté de l'animatrice, mais plutôt à l'organisation de la bibliothèque.
Bref, j'ai reçu entre autre une fiche de travail pour bâtir des scènes, et je devrai me laisser le temps de l'explorer davantage avant de me prononcer mais à priori, celles que j'utilisais auparavant étaient plus complètes. Idem pour quelques autres outils, mais le tout ensemble forme selon moi une base solide sur laquelle démarrer un nouveau projet sans heurts. Pour qui s'est présenté à l'atelier sans trop d'expérience ni d'outils existant, c'est génial. Mais moi qui ai passé beaucoup de temps à lire sur le sujet, à chercher ma méthode, celle qui fonctionnerait pour moi, je dois en prendre et en laisser. Je m'approprierai donc certaines de ces méthodes, tandis que d'autres me seront moins utiles, et c'est bien normal.
Malgré tout, j'ai appris beaucoup de nouvelles choses, j'ai été poussée hors de ma zone de confort, je me suis remise en question, parfois, me demandant si je suivais trop les règles, ou si je comprenais tout de travers. Tout cela est très sain, à mon avis, car qui sait se questionner apprendra quelque chose.
Le plus beau dans tout cela, c'est que j'en suis à un point dans le développement de l'art d'écrire où j'ai assez expérimenté pour reconnaître lorsque quelque chose fonctionne, pour m'extasier devant une bonne idée. Il y a encore quelques années, j'aurais assisté à cet atelier en tentant d'absorber un maximum d'information pour ensuite me retrouver chez moi les bras ballants, me grattant le coco à me demander "qu'est-ce que ça veut dire, déjà?". Il faut écrire pour comprendre les allusions, faire quelques erreurs avant de saisir ce qu'il ne faut pas faire, et ce qui ne fonctionne pas. Alors pour moi, cette petite formation tombait à point nommée.
Je reprend mon projet en cours avec une regain d'énergie, de nouvelles idées et surtout ,des pistes de solution à explorer très intéressantes, auxquelles je n'aurais pas songé toute seule. Pour cela je dois dire, merci Madame Marcotte!
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Blogue de Hélène Arsenault
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mardi 16 avril 2013
vendredi 12 avril 2013
Atelier d’écriture de Danielle Marcotte 1/2
J’ai eu la chance
dernièrement de tomber sur une affiche à la bibliothèque, annonçant un atelier
d’écriture gratuit donné localement. L’auteure jeunesse Danielle Marcotte,
ayant reçu une bourse de résidence à la bibliothèque Raymond-Lévesque de la ville
de Longueuil, offrait ce cours dans le cadre de sa bourse justement. Pour moi,il
s'agissait d'une opportunité à saisir.
Ma dernière expérience
ne s'était pas révélée concluante (voir ici), je me suis renseignée sur le
contenu qui m’a fort satisfaite. Le plan proposé : Expérimentation d’une
approche dynamique pour convoquer l’inspiration, créer des personnages,
développer l’intrigue et présenter son travail d’une manière adéquate, le tout
présenté en deux rencontres de trois heures chacune. Rien à voir donc avec le dernier
atelier suivi qui en gros ne m’a rien apporté de concret.
Déjà après une
première rencontre, je m’avoue satisfaite. La suite ne peut qu’ajouter le crémage
au gâteau! Devant un groupe disparate, mais avide d’apprendre, madame Marcotte nous
a lancé plusieurs pistes de démarrage pour convoquer l’inspiration devant la
page blanche ou avant d'entreprendre toute session de rédaction. Elle nous a ensuite
exposé une méthode dérivée de celle, récemment apprise, de Martin Mercier, un
formateur en création scénique qui donne aussi des ateliers d’écriture
narrative (voir sa page : http://www.creationscenique.org/mmercier.CV.pdf pour les formations et du coaching privé).
Madame Marcotte, même
si elle admet ne pas avoir testé toutes les limites de cette méthodologie qu’elle
adapte à ses besoins, possède sans doute l’expérience d’écriture nécessaire
pour reconnaître ce qui fonctionne ou pas. Pour moi du moins, cette façon de
faire se révèle déjà efficace et utile. Ça me parle.
Bien entendu, dans le
domaine il y a autant de techniques que d’écrivains. Pour les débutants en
particulier, je recommanderais tout de même de démarrer avec une méthode de
travail éprouvée pour éviter les écueils et les errances qui mèneront nos
premiers écrits directement à la poubelle, ou à d’innombrables heures de
réécriture sans fin.
Le beau de la chose, c’est
qu’ayant un projet en cours, mais sans être trop avancée dans mon projet (moins
de la moitié je dirais), il m’était facile à la fin de cette première journée
de retourner chez moi, outils en main, et de revenir sur ma structure générale,
mes objectifs, revoir les points importants sous un jour nouveau et déjà
entamer quelques modifications qui, je l’espère, feront toute la différence. J’avais
quand même passé beaucoup de temps en préparation de ce manuscrit, j’avais lu
tous les conseils que j'avais pu glaner ci et là, trié ce qui me convenait ou
pas, défini la prémisse de l’histoire, peaufiné mon plan, développé les scènes
une à une. Mais là, je trouve autre chose à me mettre sous la dent. Des
considérations auxquelles je n’avais pas pensé et qui m’interpellent.
À peine de retour à la
maison, je me suis affairée à analyser mon plan sous ce nouvel angle, et j’y ai
apporté des modifications qui sauront m’aider à mieux y voir, à ne pas m’égarer
en chemin, et surtout à rendre toute l’écriture plus cohérente. J’ai appris
comment garder une vue d’ensemble sur l’idée générale du manuscrit, tisser des
liens où je n’en avais pas imaginé, et donc travailler mieux et plus
efficacement. Comme la méthode apprise appartient dans l’ensemble à deux
auteurs, je ne la détaillerai pas, mais sachez que monsieur Mercier donne cette
formation et travaille à publier sa technique que j’entends bien mettre en
pratique à partir de maintenant, en intégrant ses feuilles de travail dans
Scrivener par exemple.
J’ai bien hâte d’avoir la suite de l’atelier,
je vous en redonnerai des nouvelles!
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