Ma dernière expérience
ne s'était pas révélée concluante (voir ici), je me suis renseignée sur le
contenu qui m’a fort satisfaite. Le plan proposé : Expérimentation d’une
approche dynamique pour convoquer l’inspiration, créer des personnages,
développer l’intrigue et présenter son travail d’une manière adéquate, le tout
présenté en deux rencontres de trois heures chacune. Rien à voir donc avec le dernier
atelier suivi qui en gros ne m’a rien apporté de concret.
Déjà après une
première rencontre, je m’avoue satisfaite. La suite ne peut qu’ajouter le crémage
au gâteau! Devant un groupe disparate, mais avide d’apprendre, madame Marcotte nous
a lancé plusieurs pistes de démarrage pour convoquer l’inspiration devant la
page blanche ou avant d'entreprendre toute session de rédaction. Elle nous a ensuite
exposé une méthode dérivée de celle, récemment apprise, de Martin Mercier, un
formateur en création scénique qui donne aussi des ateliers d’écriture
narrative (voir sa page : http://www.creationscenique.org/mmercier.CV.pdf pour les formations et du coaching privé).
Madame Marcotte, même
si elle admet ne pas avoir testé toutes les limites de cette méthodologie qu’elle
adapte à ses besoins, possède sans doute l’expérience d’écriture nécessaire
pour reconnaître ce qui fonctionne ou pas. Pour moi du moins, cette façon de
faire se révèle déjà efficace et utile. Ça me parle.
Bien entendu, dans le
domaine il y a autant de techniques que d’écrivains. Pour les débutants en
particulier, je recommanderais tout de même de démarrer avec une méthode de
travail éprouvée pour éviter les écueils et les errances qui mèneront nos
premiers écrits directement à la poubelle, ou à d’innombrables heures de
réécriture sans fin.
Le beau de la chose, c’est
qu’ayant un projet en cours, mais sans être trop avancée dans mon projet (moins
de la moitié je dirais), il m’était facile à la fin de cette première journée
de retourner chez moi, outils en main, et de revenir sur ma structure générale,
mes objectifs, revoir les points importants sous un jour nouveau et déjà
entamer quelques modifications qui, je l’espère, feront toute la différence. J’avais
quand même passé beaucoup de temps en préparation de ce manuscrit, j’avais lu
tous les conseils que j'avais pu glaner ci et là, trié ce qui me convenait ou
pas, défini la prémisse de l’histoire, peaufiné mon plan, développé les scènes
une à une. Mais là, je trouve autre chose à me mettre sous la dent. Des
considérations auxquelles je n’avais pas pensé et qui m’interpellent.
À peine de retour à la
maison, je me suis affairée à analyser mon plan sous ce nouvel angle, et j’y ai
apporté des modifications qui sauront m’aider à mieux y voir, à ne pas m’égarer
en chemin, et surtout à rendre toute l’écriture plus cohérente. J’ai appris
comment garder une vue d’ensemble sur l’idée générale du manuscrit, tisser des
liens où je n’en avais pas imaginé, et donc travailler mieux et plus
efficacement. Comme la méthode apprise appartient dans l’ensemble à deux
auteurs, je ne la détaillerai pas, mais sachez que monsieur Mercier donne cette
formation et travaille à publier sa technique que j’entends bien mettre en
pratique à partir de maintenant, en intégrant ses feuilles de travail dans
Scrivener par exemple.
J’ai bien hâte d’avoir la suite de l’atelier,
je vous en redonnerai des nouvelles!
Tentant. Si tu entends que l'un ou l'autre vient faire un tour en Outaouais...
RépondreSupprimer@ClaudeL: promis. Puis si jamais je te croise en vrai de vrai, je t'en jaserai!
RépondreSupprimerÇa a l'air prometteur, comme atelier! Si tu vois un jour que M. Mercier publie quelque chose à propos de sa technique, tu nous le diras SVP!
RépondreSupprimer@Isabelle: C'est sûr, je vous tiens au courant. En tout cas jusqu'ici ça résume bien toutes les facettes importantes du démarrage de projet.
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