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Blogue de Hélène Arsenault


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vendredi 17 mai 2013

Deuxième bloganniversaire!



Un blogue, c’est un peu comme un animal de compagnie: ça met de la vie chez soi, ça procure un sujet de conversation, ça brise l'isolement.  Mais oui, un petit animal de compagnie, mais qui ne demande pas trop d’entretien. Disons un chat, c’est assez indépendant et autonome ça, non? Bon, il faut toujours bien l’alimenter de temps en temps, du moins remplir son réservoir d’eau et de nourriture, et puis changer sa litière, sinon ça schlingue. D’accord, disons plutôt des poissons. Oui, peut-être que ça se compare. Vous voyez, au début, on s’achète un immense aquarium, qu’on équipe avec des petites roches, des décorations multicolores, un thème (le mien possède un grand château où mes locataires peuvent allez se cacher lorsqu’ils me boudent). On ajoute un bulleur, parce que des bulles, c’est non seulement joli, mais aussi bon pour les poissons. Il faut bien sûr un tas de produits d’entretien, un filtreur, un chauffe-eau pour ne pas que les petits s’enrhument, un thermomètre, une image qu’on ajoute en arrière-plan pour faire joli, et finalement on choisi ses petits habitants selon le type d’aquarium qu’on veut avoir et leur compatibilité entre eux. Ensuite, le fun commence. Parce qu'on doit l’entretenir, ce monstre. Bien sûr, il faut d’abord alimenter les poissons tous les jours, vérifier qu’aucun ne manque à l’appel ou ne flotte à la surface. Parfois on retrouve des carcasses partiellement dévorées. Pas bon ça.

Si vous avez consulté un centre spécialisé pour vous équiper, le monsieur des poissons vous aura sans doute expliqué qu’il convient de changer l’eau de l’aquarium une fois par mois, idéalement une fois semaine. On tente de suivre son conseil, mais ça correspond à beaucoup trop de chaudières d’eau à transporter entre le salon et l’évier le plus proche, aussi on s’en tient au strict minimum, au début. Avec le temps, les entretiens s’espacent et on remarque de moins en moins les algues qui se forment sur les parois qui deviennent comme une nouvelle déco ambiante. Le vert, c’est écolo, qu’on se dit. Mais les poissons tiennent bon, ils ont survécu jusque-là, et ils continuent de s’énerver le matin lorsqu’on s’approche avec la boîte de nourriture et qu’on en donne une pincée en leur lançant pour plaire aux enfants « Venez manger petits poissons ». 

Voilà qui résume l’histoire de deux ans de blogue. J’arriverai peut-être un jour à l’entretenir comme il se doit, à le nourrir plus qu’au strict minimum, à lui donner le contenu et l’apparence que j’espérais pour lui à sa conception.  J’avais commencé avec de bonnes intentions, publiant des billets hebdomadaires, et espérant augmenter à quelques fois semaines, mais c’était sans compter sur la seule constante dans ma vie : l’inconstance.

Au début, je cherchais un concept, et le titre « Le vent dans les voiles » à surgit à mon esprit. Ça me représentait puisque cette expression a toujours signifié pour moi un élan, un coup d’inspiration. Je me voyais transportée par l’idée de génie qui me lancerait à l’aventure. Et puis j’aime la voile. J’ai donc écrit un petit texte dans la description du blogue pour expliquer mon choix. Je mentionnais que cet endroit se veut mon carnet de bord, et tout le baratin en lien avec la navigation, pour faire un lien. « Je ne crains pas les grands vents, mais redoute la panne sèche », que je disais à peu près en ces termes. Puis avec le temps, j’ai trouvé que ça faisait un peu long et j’ai remplacé cette explication par le proverbe gitan : « Ce n’est pas la destination qui compte, mais le voyage ». Ça m’inspire et j’aime beaucoup cette citation représentative de l’écriture comme mode de vie. C’est aussi l’une des phrases clés de l’émission Star Trek Voyager, mais je n’allais pas m’en vanter.

Bref, sans m’en rendre compte, j’étais passée d’un blogue sur l’écriture à un de voyage- en apparence, s'entend. Encore aujourd’hui, et sans grande surprise, les mots-clés les plus recherchés avant de tomber sur mon blogue demeurent l’expression « Le vent dans les voiles » et « vent dans les voiles » (suivi de près par « procrastination chronique » et « pulvérisation nasale » que je n’ai toujours pas élucidé). C'est ce qu’on récolte en utilisant une expression toute faite.  

Je me dis qu’un petit lifting s’impose.  Voici ce que j’aimerais y retrouver d’ici un an :

— Liste des publications (j’y travaille, croyez moi, mais len-te-ment)
— L’intégrale de mes nouvelles interactives du Sans Papier  de la Teluq pour la présente saison et la précédente. Je crois que ça gagnerait à être relié à mon blogue pour la postérité. Aussitôt la saison terminée je collige le tout et le mets en ligne.
— Un billet par semaine tous les vendredis, au minimum.

Je me mets au défi d’honorer au moins ce dernier point, celui sur lequel j’ai le plus de contrôle, le reste étant sujet à mes inconstances. Voilà, c’est dit, je ne peux plus reculer. Alors en plus de mes vendredis j’écris, les vendredis je publie (un billet de blogue…).

À suivre, et merci de me lire!