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Blogue de Hélène Arsenault


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jeudi 24 janvier 2013

L’indécise va-t-elle enfin se décider?

Indécise, c’est moi ça. Paraîtrait que c’est une caractéristique de la balance. Balance c’est moi ça. Paraîtrait qu’elles sont toutes comme ça, elles ne savent pas sur quel pied danser, même si elles aiment bien danser. J’ignore si c’est vrai pour toutes les balances, mais pour une fois, je « fitte » dans le moule. Mais lorsque la décision est prise, d’habitude je ne reviens pas dessus. Et plus la décision a d’impact dans ma vie, et plus je tergiverse.

Depuis plusieurs mois déjà, je me demande que faire de mes deux premiers tomes achevés en 2012. Après une frénésie de révisions et corrections, j’ai soumis mon premier tome du Cercle d’Hélia à deux éditeurs que j’avais ciblés dans le genre littéraire de mon roman, seulement deux. J’en avais d’autres sur ma liste, mais je souhaitais donner une longueur d’avance aux deux premiers, des fois que… Bon, réponse négative dans les deux cas, ça ne m’a pas démolie, mais il faut dire que quelque chose d’étrange s’est passé après l’envoi. En rédigeant le synopsis de mon roman, j’ai essayé de présenter mon projet sous son meilleur jour, puis tout en l’écrivant une inspiration subite m’a frappée : si je pouvais présenter mon projet d’un certain angle, ça serait donc génial! Sauf que ça ne correspondait pas vraiment à la réalité du roman. Alors j’ai brodé un peu autour du thème et je l’ai envoyé, tout en sachant que j’aurais pu le réviser une autre fois pour corriger certaines lacunes et le rendre plus accrocheur. J’étais trop épuisée pour réfléchir clairement, je me suis dit que je devrais le réviser de toute façon, mais que j’attendrais les nouvelles pour prendre une décision en le laissant mijoter un peu.

Je me suis ensuite penchée sur la révision finale de mon tome 2 puis sur le prochain Nanowrimo. Je me demandais sur quoi j’écrirais : mon tome 3 ou quelque chose de nouveau. J’ai opté pour la deuxième idée, mais aujourd’hui j’ai l’impression que ce projet ne va nulle part (50 000 mots plus tard, elle aurait pu se décider avant, direz-vous?) Balance, ma fille, balance donc.

J’ai songé à reprendre la révision de mes deux romans et de les fusionner pour élaguer le superflu et en faire une histoire pour complète. Mais voilà le hic : j’ai osé demander à mon complice ce qui manquait à mon roman, de son point de vue. Mautadine! Je n’ai pas aimé la réponse, d’habitude ça veut dire qu’il vise juste. Ça m’a un peu fait changer d’idée. De retour à la case départ, j’ai travaillé sur un nouveau plan de ce que je voulais en faire. Je crois avoir mis le doigt sur le bobo : au fil des révisions et des corrections, j’ai fini par perdre de vue mon inspiration initiale, la scène qui a tout démarré dans ma petite tête, en choisissant de commencer l’action plus loin dans l’histoire. J’ai envie de retourner au début, et en jetant mes idées sur papier hier soir, tout m’a semblé plus clair, enfin. Je mijote, mais j’ai peut-être trouvé quelle orientation prendre.

Vais-je en venir à bout ou encore changer d’idée? Aie, me semble que ça ferait toute une saga : « Les hésitations d’Hélène » en vingt-deux volumes! Bon, ne vous emballez pas trop vite, je n’ai encore rien décidé.

Bonne écriture!    

mercredi 25 mai 2011

Procrastination chronique ou recul nécessaire?

Appelons ça comme on veut, mais dernièrement j'ai du mal à me remettre au travail. Je réfléchis, je prends des notes, j'organise mes pensées. Ça à l'air tout bon, dit comme ça hein? Sauf lorsque mes cogitations me mènent dans tous les sens et me déconcentrent de mon projet principal, celui à la date limite approchant à grands pas.

Je travaille les avant-midis, et les après-midis je m'organise comme je l'entend. Aujourd'hui j'avais l'intention de passer une partie de ma journée à marcher en montagne, puisqu'il faisait beau, puis d'écrire. Mais j'ai dû rester au travail pour un peu de temps supplémentaire, et lorsque je suis rentrée je me sentais vidée, trop pour écrire. Peu de temps après c'était la petite routine familiale, et aussitôt les rejetons au lit, j'ai dû sortir pour quelques commissions de dernière minute. Résultat: j'ouvre mon ordinateur un peu tardivement et il ne me reste que peu de temps pour un vrai travail. La vérité, c'est que je n'ai pas envie de m'y mettre, peut-être me manque-t-il encore quelques éléments avant d'être prête à pondre ce que j'ai en tête. Mais peut-être que je me leurre, et qu'il faut juste bûcher pour passer à travers. Comment savoir?  

C'est un peu comme le cas décrit ici et qui a soulevé tant de passions! 

Dans mon cas je prends souvent le temps nécessaire avant de foncer dans un projet, j'ai besoin de savoir où je m'en vais, du moins dans les grandes lignes, avant de m'y jeter corps et âme. Mais là, dans la réécriture je sais exactement où je m'en vais, alors ça doit être de la paresse, non?

Allons, sortons le fouet, la botte à cap d'acier, la carotte au bout du bâton, je dois trouver ma motivation quelque part et juste travailler, travailler, travailler! Beurk.