Extrait du 4e
de couverture : "Jusqu’à quel point peut-on conjurer la fatalité?
Est-il même possible de le faire ? Que feriez-vous si vous étiez un jeune
homme de vingt ans et que la mort vous fauchait prématurément, en vous laissant
errer entre deux mondes? Si vous étiez une petite fille de quatre ans et que
la seule personne qui vous porte une réelle attention disparaissait
soudainement ?"
Puisque j'ai décidé d'écrire cette critique pour le Sans papier de février qui sort comme, là là maintenant, aussi bien la prendre ici pour vous donner un peu plus de rétroaction, ce que je n'ai pu faire sur le journal virtuel.
J'ai lu ce roman peu après sa sortie en 2011, puisque je suivais depuis un moment le blogue de cette auteure si attachante qu'est Sylvie Gaydos. Tantôt comédienne, tantôt dramaturge, mais toujours si touchante, Sylvie Gaydos sait comment happer le lecteur dès les premières pages de son roman, mais que dis-je! de tout ce qu'elle écrit. Et comme c'était à prévoir, ce roman m’a accrochée
dès le début. Il se lit en un clin d’œil, tellement il est enlevant et bien rythmé. Le sujet lui non plus n'est pas étranger à l'engouement qu'on ressent à poursuivre sa lecture jusqu'à la fin sans s'arrêter.
D’entrée de jeu, une mère rigide et maladroite, un père à peu
près absent et qui laisse sa femme tout décider en ce qui concerne les enfants,
puis vient un petit frère qui prend toute a place qui revenait à la
petite Sarah auparavant, incluant sa chambre. Sarah est laissée à elle-même et
le seul qui lui porte la moindre attention, c’est son parrain Philippe qui
s’improvise son ange gardien personnel, rôle qu’il tiendra plus longtemps que
prévu… La petite n’a personne d’autre pour veiller sur elle et un lien
indéfectible se tisse entre les deux tout naturellement. Déjà, ça m’ébranle.
Déjà j’en avais les larmes aux yeux.
Lorsque la mort
survient, on comprend facilement que Philippe n’arrive pas à l’accepter ni à se résoudre
à quitter Sarah. C'est là toute l'habileté de l'auteure, nous emmener à cet endroit où l'on comprend et accepte le choix du parrain. Philippe choisit de rester entre deux mondes par amour pour elle, mais son
pouvoir d’intervention dans la vie de la petite est limité et sans le savoir, il met son âme à lui en danger.
Fiction où surnaturel
côtoie les émotions fortes, on suit cette petite qui deviendra une femme
accomplie, sans savoir que son parrain continue de veiller à ses côtés. Sylvie Gaydos possède un rare talent pour
toucher le lecteur, jouer les cordes sensibles sans verser dans le mélodrame,
et nous présenter des personnages forts, attachants et cohérents. C’est une belle histoire
d’amour peu commune, qui transcende la vie elle-même et vous laissera sur une
fin aussi sublime qu’inattendue. J’ai adoré!
J'attends une prochaine publication avec impatience!
J'ai beaucoup aimé aussi.
RépondreSupprimerEn attendant le prochain roman, son blogue est un pur délice.
@ClaudeL: Et oui, j'espère que ce sera pour bientôt!
RépondreSupprimerO.M.G. !!! Hélène, c'est ton meilleur billet à vie !! LOOLL
RépondreSupprimerJe niaise.
Sérieusement, je te dois combien ?! Re-loolll
C'est un plaisir divin, irremplaçable, indescriptible lorsque ton roman rencontre 'son' lecteur, celui pour qui il est écrit, celui qu'il ira chercher et satisfaire.
Une appréciation comme la tienne, deux ans après la sortie, ça n'a pas de prix. Ça donne des ailes, du pep, du courage pour continuer.
Je vais surfer là-dessus pendant des semaines !! Merci+++.
Hey, j'ai lu ça, ce roman-là ;)
RépondreSupprimerUn grand Gaydos. (ils sont rares, en plus. mieux vaut les apprécier!)
@Sylvie: Oui, désolée pour le deux ans plus tard, mais justement quand j'ai commencé à écrire mes critiques je cherchais du tout frais imprimé. Je me suis assouplie depuis, me disant que c'était trop dommage de se donner de telles contraintes, alors me voici.
RépondreSupprimer@Pat: Eh oui, ils sont trop rares, n'est-ce pas?
Ne t'excuse surtout pas pour le temps pris. Ça rend ton commentaire dix fois plus plaisant, pour moi. C'est comme si tu ramenais Impasse à la vie. C'est génial. :)))
RépondreSupprimer@ Sylvie: C'est trop dommage que les livres, même les bons, sombres rapidement dans l'oubli. Je me fais une nouvelle mission de les ramener à l'attention de tous!
RépondreSupprimerQuel beau billet d'un roman qui, oui je suis d'accord, se vaut vraiment d'être lu.
RépondreSupprimer