Description

Blogue de Hélène Arsenault


vendredi 9 août 2013

Projets en cours

Août: je suis en vacances, mais j'ai plus de pain sur la planche que jamais. L'abondance de projets me rend de plus en plus inquiète à l'idée de m'éparpiller de façon peu productive. Entre mes différents projets en cours que j'ai du mal à avancer, à terminer, j'arrive mal à prioriser. Même en vacances, je dois continuer de bosser si je veux respecter mes délais à mon retour à la maison. Je cherche mon énergie. 
Je crois vraiment aux vertus du multitâches, surtout en ce qui concerne l'écriture. On laisse l'idée mijoter, le temps d'en travailler une autre, et un déclic se fait. Une dame de ma connaissance m'a déjà dit que l'auteur prolifique jeunesse, Gilles Tibo, appelait sa méthode les "petits chaudrons qui mijotent". Il en met des dizaines ou plus à mijoter à la fois, et les travaille en parallèle. Je crois que c'est bien pour de petits projets, pas convaincue du tout pour les projets d'envergure, mais dans ce cas on peut simplement diminuer la quantité de chaudrons. On peut ainsi revenir à notre premier projet en reprenant avec une énergie renouvelée. Certains misent plutôt sur le travail acharné, surtout lorsqu'on rencontre un mur, continuer de bûcher peut s'avérer un bon test du processus créatif vs la discipline. Chaque méthode a ses défenseurs.  De mon côté, me changer les idées m'a toujours été bénéfique, mais le danger de me laisser distraire demeure. Je dois donc limiter le nombre de projets sur lesquels je planche pour garder ma concentration et ma motivation. 
L'un de mes objectifs de l'année reste de produire une nouvelle à soumettre à des revues, mais je tarde à m'y mettre, de peur d'ajouter inutilement un nouveau projet sur la pile. Et voilà ti-pas que je tombe sur cet article du Writer's Digest, justement pour me remettre sur le nez l'importance de la nouvelle. Misère! Rien pour m'aider à me brancher. Je tenterai tout de même de participer au concours de l'Ermite, qui a reporté le délai de soumission au 1er septembre. Celui-là est moins exigeant: 1000 mots, c'est déjà plus accessible.  
Après, je dois vraiment terminer mon roman en cours, sinon je devrai prendre des mesures plus draconiennes pour gérer mon temps, comme couper les médias sociaux? Bon, je retourne travailler, moi. 

4 commentaires:

  1. J'ai fait traduire le texte de Writers Digest, mais c'est affreux comme traduction. Pourquoi ça ne t'a pas aider à te brancher?

    RépondreSupprimer
  2. @ClaudeL: désolée pour l'anglais! En fait, c'est un bon texte sur les avantages pour tous les auteurs d'écrire des nouvelles pour développer son publique, expérimenter, se faire connaître, etc. Juste au moment où je me disais que je pouvais laisser tomber ma résolution d'écrire une nouvelle, je devrai abandonner un autre projet à la place.

    RépondreSupprimer
  3. @Hélène : Je suis à la fois une chaude partisane de la nouvelle (rien de tel qu'une limite de mots pour nous apprendre à bien les choisir et, en plus, on peut se permettre des expérimentations qu'on n'oserait pas entreprendre sur un roman) et une grande partisane du multitâche! ;)

    D'habitude, j'ai un projet principal en écriture (un roman) et de temps en temps je m'accorde une pause de quelques jours pour écrire une nouvelle. Et pendant que je travaille un projet, je prends des notes, fais des recherches et paufine des plans pour les projets suivants.

    Alors c'est pas moi qui vais te dire de laisser passer l'occasion d'écrire une nouvelle! ;) Allez, au boulot! 1000 mots, c'est pas si long! ;)

    RépondreSupprimer
  4. @Gen: Oui, c'est d'ailleurs toi la première qui m'a vanté les mérites de la nouvelles, et avec raison! Je vais peut-être essayer ta gestion de projet, pour un temps.

    RépondreSupprimer