Ça semble officiel : je suis passée de ma résolution de l'an
passé de bloguer une fois par semaine à une fois par mois... ou moins! Ce n'est
pas volontaire, seulement que je n'ai pas grand-chose à dire. Dans ce temps-là,
il est préférable de se taire. C'est très symptomatique chez moi des périodes où
j'écris ou réécris intensément. Je plonge tellement dans mon univers que j'ai
peu d'intérêt à en ressortir pour communiquer avec le monde extérieur, j'en fais
le strict minimum. Mais je sens que la période d'isolement tire déjà à sa fin,
puisque je recommence à lire les médias sociaux plus régulièrement.
Le mois de février est passé en trombe, et
j'ai vu le mois changer sur le calendrier avec la réalisation que je n'avais
rien du tout posté pour le mois le plus court de l'année. J'ai beaucoup
travaillé sur mon roman, en fait j'ai tout réécrit jusqu'à la fin, avec la
réécriture complète du dernier chapitre. Maintenant, il me restait à revoir ce
damné début. J'ai commencé mais malheureusement, la relâche scolaire est
arrivée et avec elle, oui une semaine de vacances mais l'impossibilité d'écrire
dans le jour, avec mes deux enfants aux fesses. Le soir, je suis exténuée!
Vivement que reviennent les journées normales, pour que je me consacre à
l'écriture à temps partiel à nouveau, ça me manque.
Sinon, la relâche se passe très bien. On
flâne en pyjama une partie de la journée, on passe du temps « entre filles »
on sort un peu, on joue à des jeux de société, on se fait des blagues, on
essaie un maximum de recettes dans le livre G cuisiné d'Annie Brocoli : on
s'amuse bien, et on relaxe.
L'un des moments « marquants »
de février a été de refaire la déco de la chambre de ma petite dernière de 5
ans. Malgré notre résolution de vendre la maison plus tard, et donc de
repeindre et redécorer pour que ce soir neutre comme en homestaging, je n'ai
pas voulu imposer mes choix à ma petite qui tenait à avoir des murs roses. Nous
avons donc choisi deux tons de rose, un plus foncé pour une cimaise le long du
mur, partageant la surface en deux : le haut est blanc et le bas est rose
pâle. C'est tout à fait mignon et très « petite fille », surtout avec
les autocollants de Hello Kitty qu'elle m'a demandé de lui acheter et qui font
toute la différence à petit prix et ça se recolle n'importe où, ça fait
plusieurs heureux dans la maison! En voici un aperçu.
Le hic, c'est qu'en peignant la cimaise,
installée dans le sous-sol, à un point j'ai trimbalé la petite canne de
peinture rose « pitahaya » ouverte — vous me voyez venir? — jusque
dans la toute nouvelle salle d'eau du sous-sol fraîchement faite de moins d'un an,
pour y récupérer mes pantoufles. C'est là que la canne m'a glissé des mains. Il
y avait (et a toujours) de la peinture rose partout : sur tous les murs
sans exception recouverts de papier peint, donc irrécupérables, sur la nouvelle
toilette, sur le nouveau lavabo, sur la nouvelle vanité, et le plus gros sur le
carrelage tout neuf, et sur moi. Disons que rose pitaya, ça jure avec le décor,
et qu'il me faudra me résigner à tout refaire le papier peint avant longtemps. Mais
bon, quand on regarde sous un certain éclairage, ça peut être joli... J'en ai
encore dans les oncles d'orteils.
Sur ces mots, j'inclus en prime le lien à
ma chronique lecture du journal Sans papier pour le début mars, dont je ne suis
pas du tout certaine d'aimer le nouveau format :
À bientôt, j'espère.
Yiiii! Méchant dégât! (j'imagine la scène...) ;)
RépondreSupprimerouais, c'aurait drôle de voir la photo! Mais c'est super beau la chambre de la petite ! :)
RépondreSupprimer@Isabelle: j'ai réalisé en écrivant le billet que je n'avais pas de pièces à conviction, mais hélas, le mal est fait!
RépondreSupprimer@idmuse: merci bien, la petite est contente. Sur le coup du dégât j'ai bien ri, mais depuis que j'essaie de gratter la peinture à quatre pattes au sol, je ris jaune!