...plus j'espace mes messages, et plus c'est difficile d'y retourner. Discipline Hélène!
Chaque jour je pense à un petit mot à venir écrire ici, mais c'est trop banal, et puis je manque de temps, et puis...oups, la journée est terminée et ce sera pour demain peut-être. Sauf qu'après ça devient moins tentant de repartir sur un sujet qui fait déjà partie du passé.
Je passe trop de temps loin de mon ordinateur ces derniers temps. Les faits saillants de ces dernières semaines incluent la rentrée scolaire de ma Grande, à la maternelle. Première rentrée de mon premier enfant, premier prof et premier tout: j'ai l'impression que c'est moi l'élève tellement je dois m'adapter à toutes ces nouveautés. Lunchs les midis (on est gâtés quand même à la garderie, pas besoin de s'occuper de ça), les fournitures scolaires, les nouveaux vêtements pour la rentrée parce qu'on ne veut pas que notre enfant soit à part avec ses vieilles affaires, la liste particulière du prof sans oublier la @#$%&@*# de rentrée progressive. Dans notre cas ça vient tout juste de se terminer, après presque deux semaines. Deux semaines de rentrée partielle, donc plus de service de garde que d'école, et la troublante séparation des sexes qui semble la particularité très particulière de notre école (journées de filles, journées de garçons, juste pour la rentrée progressive je spécifie). Faut s'y faire. Tranquillement j'apprivoise tout ce système scolaire qui m'agresse dans mon rôle de mère en me rappelant constamment comment bien prendre soin de ma fille et la préparer pour la vie en m'envoyant de gentilles petites missives trop généralistes pour que je les prenne personnellement, bien que... On préfère répéter des consignes évidentes pour la plupart pour s'assurer que la minorité reçoive bien le message, mais voilà: notre rôle de parent, le plus souvent on le prend à coeur et un rien suffit à nous culpabiliser même si on est aucunement visé par le message en question. Résultat: on culpabilise quand même, se demandant si on a tout fait comme il faut pour notre enfant, si on a bien suivi toutes les consignes. Bref ça ne fait que commencer. J'espère que JE vais survivre à la rentrée de ma fille car elle s'y adapte comme un poisson dans l'eau et ça met un baume sur mon coeur.
J'ai donc eu moins de temps pour écrire dernièrement mais j'ai continuer de réfléchir à mes textes. Cette semaine j'ai eu une rencontre avec une amie écrivaine qui vient de terminer de lire mon premier livre, et nous avons passé une soirée à en discuter. Elle a soulevé plusieurs points faibles et coquilles que personne d'autre n'avait relevé jusque-là. Même si sur le moment je ne savais comment y répondre, je ne me suis pas sentie attaquée mais au contraire, choyée de me trouver ainsi propulsée vers l'avant avec une série de nouvelles idées à mettre en pratique. Ces quelques derniers jours j'ai réfléchi aux meilleures manières d'introduire certaines informations cruciales dans mon livre sans que ça ne paraisse "plogué" là exprès, pour que ça s'intègre et coule de source. Ça m'a stimulée à trouver de nouvelles formules et je suis assez satisfaite de mes nouvelles idées jusqu'ici. J'ai toujours cru que la pire critique que je pouvais recevoir, c'était l'absence de critique ou tout bonnement une appréciation non descriptive car ça ne me permettrait pas de progresser. Mais une bonne critique constructive bien formulée (avec de bonnes intentions bien sûr) donne des ailes. Du moins à moi.
Retenez-moi, je m'envole... ;)
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Blogue de Hélène Arsenault
jeudi 8 septembre 2011
mardi 16 août 2011
Je m'amuse comme une petite folle
Ça faisait longtemps que j'avais remisé plumes et clavier mais aujourd'hui je n'avais plus le choix. C'était la date de tombée de nos textes pour le journal Sans Papier de la Teluq pour lequel je tiens une petite chronique personnelle.
L'an passé, j'ai pondu de petits textes à la dernière minute à chaque mois, me révélant peu à peu, tentant l'humour et les messages peu subtils à caractère pseudo-engagés si on veut. Pas facile et pas toujours si intéressant finalement. Mais j'avais envie de produire une nouvelle en plusieurs tomes, sans savoir si j'y arriverais. J'ai tout de même tenté l'expérience ce matin, toujours à la dernière minute vous l'aurez compris, avec un résultat dont je suis assez satisfaite.
Ma nouvelle prend la forme de 10 épisodes répartis sur autant de mois, mais là où je risque de bien m'amuser, c'est que je termine en offrant aux lecteurs des choix de suite, comme dans ces livres dont vous êtes le héros mais j'écris la suite au fur et à mesure. J'espère que la sauce va prendre, et je m'engage sérieusement à prendre en considération tous les commentaires que je recevrai, et de les laisser diriger mon récit où bon ça me mènera.
Ça pourrait être risqué mais j'y songe à peine. Si j'avais l'habitude d'écrire ces histoires selon un plan savamment élaboré, je ne dis pas, mais toujours à la dernière minute? Aucun problème en vue et je suis morte de rire. Ça met du piquant dans ma créativité. J'ai très très hâte de voir la suite.
Hélène encore tout excitée.
L'an passé, j'ai pondu de petits textes à la dernière minute à chaque mois, me révélant peu à peu, tentant l'humour et les messages peu subtils à caractère pseudo-engagés si on veut. Pas facile et pas toujours si intéressant finalement. Mais j'avais envie de produire une nouvelle en plusieurs tomes, sans savoir si j'y arriverais. J'ai tout de même tenté l'expérience ce matin, toujours à la dernière minute vous l'aurez compris, avec un résultat dont je suis assez satisfaite.
Ma nouvelle prend la forme de 10 épisodes répartis sur autant de mois, mais là où je risque de bien m'amuser, c'est que je termine en offrant aux lecteurs des choix de suite, comme dans ces livres dont vous êtes le héros mais j'écris la suite au fur et à mesure. J'espère que la sauce va prendre, et je m'engage sérieusement à prendre en considération tous les commentaires que je recevrai, et de les laisser diriger mon récit où bon ça me mènera.
Ça pourrait être risqué mais j'y songe à peine. Si j'avais l'habitude d'écrire ces histoires selon un plan savamment élaboré, je ne dis pas, mais toujours à la dernière minute? Aucun problème en vue et je suis morte de rire. Ça met du piquant dans ma créativité. J'ai très très hâte de voir la suite.
Hélène encore tout excitée.
lundi 15 août 2011
De retour
Je me sens assez moche de n'avoir rien écrit ici depuis si longtemps, mais ça m'a permis de complètement décrocher du travail et des obligations. Durant plusieurs semaines, je n'ai pas du tout ouvert l'ordinateur, ou je l'ai fait juste assez longtemps pour régler le plus urgent. Les courriels, Facebook, le blogue et le reste sont demeurés sans réponses et sans vie. Tout cela pour mieux me retrouver, il va sans dire.
Pour moi rien de tel que de me débrancher du monde virtuel pour mieux vivre le moment présent avec ma famille. Quelques temps par année, ça m'est nécessaire et ça fait d'ailleurs partie de mes rituels vacances. Cette année pour la première fois depuis que nous avons les enfants nous avons apporté avec nous l'attirail technologique en camping mais ne l'avons pas utilisé, ça nous a fait du bien. L'an dernier encore je me rappelle que nous avions passé quelques soirées pluvieuses à écouter des films pour enfants sur le petit portable dans la tente, paresse de parents peut-être? C'est vrai que la pluie ne rend pas l'expérience de camping avec des petits enfants très plaisante, mais nous aurions pu être plus créatifs. Cette fois, nous avons eu plus de chance et avons observé la nuit étoilée à plusieurs reprises avec nos enfants sur les genoux auprès du feu, en chantant des chansons. Ce fut magique et mémorable.
Mais tous ces beaux moments ne m'ont pas fait perdre le fil de l'histoire que je mijote présentement et que je me réserve pour le prochain NanoWrimo en novembre prochain. Comme l'an passé, j'ai passé de nombreuses heures de vacances sur la route à réfléchir à mes scénarios, personnages et trames de façon à me concocter une nouvelle histoire à écrire à l'automne. J'adore ces moments où je peux me permettre de m'évader dans mon imaginaire et me perdre dans le fil de mon récit, vivre les hauts et les bas de mes héros et bien saisir l'essence du message que j'essaie de rendre avant même de le coucher sur papier. Cela fait aussi partie du processus d'écriture et j'aime bien croire que même en vacances, ce travail me fascine assez pour continuer à me titiller l'esprit sans relâche nécessaire. Ça c'est le bonheur!
Pour moi rien de tel que de me débrancher du monde virtuel pour mieux vivre le moment présent avec ma famille. Quelques temps par année, ça m'est nécessaire et ça fait d'ailleurs partie de mes rituels vacances. Cette année pour la première fois depuis que nous avons les enfants nous avons apporté avec nous l'attirail technologique en camping mais ne l'avons pas utilisé, ça nous a fait du bien. L'an dernier encore je me rappelle que nous avions passé quelques soirées pluvieuses à écouter des films pour enfants sur le petit portable dans la tente, paresse de parents peut-être? C'est vrai que la pluie ne rend pas l'expérience de camping avec des petits enfants très plaisante, mais nous aurions pu être plus créatifs. Cette fois, nous avons eu plus de chance et avons observé la nuit étoilée à plusieurs reprises avec nos enfants sur les genoux auprès du feu, en chantant des chansons. Ce fut magique et mémorable.
Mais tous ces beaux moments ne m'ont pas fait perdre le fil de l'histoire que je mijote présentement et que je me réserve pour le prochain NanoWrimo en novembre prochain. Comme l'an passé, j'ai passé de nombreuses heures de vacances sur la route à réfléchir à mes scénarios, personnages et trames de façon à me concocter une nouvelle histoire à écrire à l'automne. J'adore ces moments où je peux me permettre de m'évader dans mon imaginaire et me perdre dans le fil de mon récit, vivre les hauts et les bas de mes héros et bien saisir l'essence du message que j'essaie de rendre avant même de le coucher sur papier. Cela fait aussi partie du processus d'écriture et j'aime bien croire que même en vacances, ce travail me fascine assez pour continuer à me titiller l'esprit sans relâche nécessaire. Ça c'est le bonheur!
mercredi 6 juillet 2011
Comme un petit vide en-dedans
C'est drôle ce que je ressens depuis que j'ai soumis mon manuscrit la semaine passée: envie de rien faire. Petite déprime passagère. Je tente de refaire mes plans pour mes prochains projets, mais les idées restent au stade du plan. C'est un petit deuil je crois, celui d'avoir terminé une histoire et de savoir que je ne la reprendrai pas avant un bon bout de temps.
J'ai encore plein de projets, et presque chaque jour je sors marcher dans la nature (même aujourd'hui en plein orage!) et je réfléchis, je me laisse inspirer. Mais je ne travaille pas, pas encore du moins. Est-ce que ça passe? Combien de temps? Il me semble que c'est la première fois que je ressens ça avec autant d'intensité, la fin d'un projet. Peut-être est-ce que je me suis investie dans celui-ci bien davantage que je ne l'avais fait dans le passé, mais ça frappe.
Allez, encore une petite soirée à folâtrer et je retourne au front. Il faut ce qu'il faut hein?
J'ai encore plein de projets, et presque chaque jour je sors marcher dans la nature (même aujourd'hui en plein orage!) et je réfléchis, je me laisse inspirer. Mais je ne travaille pas, pas encore du moins. Est-ce que ça passe? Combien de temps? Il me semble que c'est la première fois que je ressens ça avec autant d'intensité, la fin d'un projet. Peut-être est-ce que je me suis investie dans celui-ci bien davantage que je ne l'avais fait dans le passé, mais ça frappe.
Allez, encore une petite soirée à folâtrer et je retourne au front. Il faut ce qu'il faut hein?
mardi 5 juillet 2011
Petit coucou
Je n'ai pas grand-chose à dire ces temps-ci, alors je me fais silencieuse. Je travaille. Ces dernières semaines, j'achevais mes révisions du Cercle d'Hélia, Tome I, que j'ai réussi à soumettre à Createspace pour impression. J'avais jusqu'au 30 juin avant que mon code rabais du Nanowrimo s'autodétruise... honnêtement, si j'avais su qu'avec toute cette sueur et ce sang versés pour respecter la date butoir, j'économisais en fait environ 15$ US, j'aurais peut-être risqué un dernier passage de correction, au cas-où.
Mais je travaille mieux avec les dates butoirs, ça me motive. Et l'écriture c'est un travail jamais vraiment achevé, pour moi du moins. Aussitôt le texte envoyé que je pensais déjà à des modifications que je n'avais pas eu le temps ou la présence d'esprit d'inclure. C'est une excellente pratique pour le jour où je publierai "pour vrai", avec tout le détachement et le lâcher-prise nécessaire. Ouf! Bref, c'est fait. Prochain défi: je me jette sur une nouvelle de SF que j'ai entamée il y a plus d'un an, Les Batraciens. L'histoire me titille beaucoup dernièrement et j'ai trouvé des nouvelles pistes pour débloquer là où ça clochait, à mon avis. Après un tel marathon qu'un livre de 80 000 mots, une nouvelle sera bienvenue.
Mais je travaille mieux avec les dates butoirs, ça me motive. Et l'écriture c'est un travail jamais vraiment achevé, pour moi du moins. Aussitôt le texte envoyé que je pensais déjà à des modifications que je n'avais pas eu le temps ou la présence d'esprit d'inclure. C'est une excellente pratique pour le jour où je publierai "pour vrai", avec tout le détachement et le lâcher-prise nécessaire. Ouf! Bref, c'est fait. Prochain défi: je me jette sur une nouvelle de SF que j'ai entamée il y a plus d'un an, Les Batraciens. L'histoire me titille beaucoup dernièrement et j'ai trouvé des nouvelles pistes pour débloquer là où ça clochait, à mon avis. Après un tel marathon qu'un livre de 80 000 mots, une nouvelle sera bienvenue.
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