Jeudi passé se tenait le
traditionnel souper des collaborateurs du Sans papier de la Teluq. Nous venons
tous de terminer la saison (voir mon dernier billet de la saison ici). Je dois maintenant me
creuser la cervelle pour l'an prochain, ça a été tout de même un petit marathon
d'écrire cette nouvelle interactive mois après mois, demandant aux
lecteurs de voter pour la suite. Ça me mettait encore plus à la dernière minute et à solliciter les opinions, mais j'ai vraiment beaucoup appris. Je ne sais pas si j'ai le goût de récidiver,
mais on verra.
Lors de ce souper j'ai eu le plaisir de revoir
certaines personnes de ma connaissance, dont Aragonne que je salue au passage,
et plusieurs autres. Beau groupe, discussions intéressantes et soirée enlevante
sur des sujets variés, c'est toujours très stimulant. Sans parler du bon repas
au resto le Petit extra sur Ontario, un classique pour notre petite troupe.
J'ai fait la connaissance de
nouvelles personnes que je n'avais pas eu la chance de côtoyer auparavant, l'un chroniqueur qui prend sa retraite cette année, l'autre musicologue et un
autre encore critique de films. Nos sujets de chroniques sont aussi variés que
nos personnalités, mais nous partageons tous ce besoin de raconter, d'informer
ou de distraire. Une belle soirée donc qui m'a changé les idées et ouvert à autre chose que mon petit monde.
Des nouvelles encourageantes
Vendredi j'ai reçu une première
enveloppe d'un éditeur. Je viens tout juste d'envoyer mon manuscrit, alors je
l'ouvre, fébrile, le coeur battant la chamade. C'est un accusé de réception,
m'assurant qu'on a soumis mon bouquin au comité de lecture. Ouf! J'ai eu peur
qu'aussi rapidement, ce soit une lettre de rejet. C'est qu'on m'a fait très
peur. Si j'en crois tout ce qu'on écrit sur le sujet des soumissions, nos
manuscrits peuvent se retrouver rapidement à la corbeille si l'on n'a pas suivi
les règles de base dans le formatage, si la lettre de présentation n'est pas
impeccable, si elle n'est pas assez accrocheuse, etc. À cet effet j'ai suivi
scrupuleusement les recommandations de Dominic Bellavance, ici. Source
exceptionnelle d'information pertinente sur le sujet, il assure toutefois que
la lettre de présentation peut nuire plus qu'elle peut aider. Je me suis donc
croisé les doigts en envoyant une présentation, je m'en sentais l'obligation.
Il me semble que ce n'est pas très poli, de ne pas se présenter, mais c'est
peut-être juste moi. Et ça dépend bien sûr des maisons d'édition. Lorsqu'elles
nous demandent précisément une présentation et un synopsis, il faut bien les
accommoder. Déjà une étape de franchie donc, on me lira et j'espère qu'on
appréciera.
Actualités
Samedi matin je me lève sur ce titre de la cyberpresse: "La loi spéciale à calmé le jeu, estime
Courchesne". Franchement quand tu es obtus... C'est comme si elle
me disait: je me fous totalement du nombre de personnes qui descendent dans la
rue, qui tapent de la casserole depuis l'adoption de la loi spéciale, il y a
moins de violence. Eh, oh, c'est que les familles, c'est moins porté sur la
violence peut-être, je ne sais pas, mais ce que je reçois comme message, c'est
que tout ce qui la rejoint, c'est la violence. Mais qu'est-ce qu'il faudra pour
qu'elle prenne cette crise au sérieux? Je m'inquiète beaucoup, à entendre des
âneries pareilles. Du coup, je n'ai plus eu envie d'ouvrir internet ou les bulletins de nouvelles de tout le weekend, après ça.
"Crions plus fort, pour que personne
ne nous ignore"
Bonne chance pour ton manuscrit. Je t'envoie des ondes positives!
RépondreSupprimerPis pour la Courchesne....Aussi bien de me la fermer ;)
Hahaha! Je comprends ta fébrilité en ouvrant cette enveloppe. Quand on soumets un manuscrit, chaque battement de cil d'éditeur nous fait hyperventiler. Au moins, par la poste, c'était presque impossible que ce soit déjà un refus. Par courriel, j'ai déjà reçu un refus dans les 30 minutes qui suivaient l'envoi. Ça a le mérite de ne pas faire traîner les espoirs ;)
RépondreSupprimerComme Pierre, je t'envoie toutes mes ondes disponibles!
@Pierre: Merci pour les ondes, et le reste, bon on survivra hein?
RépondreSupprimer@Pat: En effet les premières fois on ne sait pas à quoi s'attendre, mais il était temps que je franchise le pas et que j'envoie le tout, moi qui n'en finissais plus de finir! Trente minutes, ouais, c'est dur!