Depuis plusieurs mois
déjà, je me demande que faire de mes deux premiers tomes achevés en 2012. Après
une frénésie de révisions et corrections, j’ai soumis mon premier tome du
Cercle d’Hélia à deux éditeurs que j’avais ciblés dans le genre littéraire de
mon roman, seulement deux. J’en avais d’autres sur ma liste, mais je souhaitais
donner une longueur d’avance aux deux premiers, des fois que… Bon, réponse
négative dans les deux cas, ça ne m’a pas démolie, mais il faut dire que
quelque chose d’étrange s’est passé après l’envoi. En rédigeant le synopsis de
mon roman, j’ai essayé de présenter mon projet sous son meilleur jour, puis
tout en l’écrivant une inspiration subite m’a frappée : si je pouvais
présenter mon projet d’un certain angle, ça serait donc génial! Sauf que ça ne
correspondait pas vraiment à la réalité du roman. Alors j’ai brodé un peu
autour du thème et je l’ai envoyé, tout en sachant que j’aurais pu le réviser
une autre fois pour corriger certaines lacunes et le rendre plus accrocheur.
J’étais trop épuisée pour réfléchir clairement, je me suis dit que je devrais
le réviser de toute façon, mais que j’attendrais les nouvelles pour prendre une
décision en le laissant mijoter un peu.
Je me suis ensuite
penchée sur la révision finale de mon tome 2 puis sur le prochain Nanowrimo. Je
me demandais sur quoi j’écrirais : mon tome 3 ou quelque chose de nouveau.
J’ai opté pour la deuxième idée, mais aujourd’hui j’ai l’impression que ce
projet ne va nulle part (50 000 mots plus tard, elle aurait pu se décider
avant, direz-vous?) Balance, ma fille, balance donc.
J’ai songé à reprendre
la révision de mes deux romans et de les fusionner pour élaguer le superflu et
en faire une histoire pour complète. Mais voilà le hic : j’ai osé demander
à mon complice ce qui manquait à mon roman, de son point de vue. Mautadine! Je
n’ai pas aimé la réponse, d’habitude ça veut dire qu’il vise juste. Ça m’a un
peu fait changer d’idée. De retour à la case départ, j’ai travaillé sur un
nouveau plan de ce que je voulais en faire. Je crois avoir mis le doigt sur le
bobo : au fil des révisions et des corrections, j’ai fini par perdre de
vue mon inspiration initiale, la scène qui a tout démarré dans ma petite tête,
en choisissant de commencer l’action plus loin dans l’histoire. J’ai envie de
retourner au début, et en jetant mes idées sur papier hier soir, tout m’a
semblé plus clair, enfin. Je mijote, mais j’ai peut-être trouvé quelle
orientation prendre.
Vais-je en venir à
bout ou encore changer d’idée? Aie, me semble que ça ferait toute une
saga : « Les hésitations d’Hélène » en vingt-deux volumes! Bon,
ne vous emballez pas trop vite, je n’ai encore rien décidé.
Bonne écriture!
En vingt-deux volumes ?! LOOOOLLLLL
RépondreSupprimerParaît que les balances sont également pleines de tact, de charme et de flexibilité, ce qui, dans ton cas, s'applique très bien (j'ai pu le constater par moi-même). hihi
Persévère, ça vaut la peine. ;)
@Sylvie: Merci beaucoup, même si pour le tact j'en connais quelques-uns qui... Bref, paraît qu'à un moment donné, faut arrêter d'écouter les conseils des autres et plutôt se fier à son instinct. On va essayer ça.
RépondreSupprimerPersévère... même si je ne suis pas inquiet dans ton cas. Je sais que tu continueras à avancer, même si le trajet n'est encore très clair et que la destination n'est pas tout à fait fixée.
RépondreSupprimer@Pat: Ouais, la destination est pourtant bien fixée: le gros succès littéraire, sans équivoque! Ta confiance me touche, en effet la persévérance vient à bout de tout.
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