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Blogue de Hélène Arsenault


mardi 12 février 2013

Qui êtes-vous dans les réseaux sociaux?


Le 30 janvier dernier, j'assistais virtuellement à une conférence donnée par Madame Diane Bourque dans le cadre des soirées Grands communicateurs, disponible via la Teluq. Madame Bourque est une spécialiste web et réseaux sociaux, et le thème de la soirée s'annonçait sous le titre prometteur: Qui êtes-vous dans les réseaux sociaux? 








Je tenterai de vous en résumer les grandes lignes ici, mais la présentation complète est aussi disponible sur son site en vidéo et en PDF, si ça vous intéresse. La présentation dure environ une heure trente, par contre les diapositives se lisent rapidement, c'est ce que je vous conseille de faire  pour commencer.

Comment définir qui nous sommes dans les Réseaux sociaux ?

D'entrée de jeu, il faut dire que la présentation s'orientait vers les entreprises et les professionnels, non l'individu. À titre d'écrivains, nous pouvons ainsi faire une différence entre les plateformes personnelles et professionnelles, mais parfois les deux se confondent. À cet effet, elle nous a brièvement parlé d'outils comme ifttt.com qui aide à diffuser spontanément de l'information à partir d'un média donné. Je viens tout juste de m'y inscrire, aussi j'ignore encore si ça me sera utile et comment ça fonctionne, mais voilà ce que j'en comprends. À partir d'une source de contenu (exemple: blogue), on programme cet outil pour une rediffusion immédiate sur différents réseaux choisis: Twitter, Page Facebook, profil FB, LinkedIn, etc. On peut choisir un code que le site reconnaîtra pour établir le lien, ainsi ce ne sera pas tous les billets de blogues qui seront diffusés, uniquement ceux qui possèdent ce code dans les libellés. Ça peut être pratique pour ceux qui ont l'habitude de faire le tour des médias sociaux avec leurs liens URL, mais lorsqu'on en gère peu, ça n'est pas nécessaire.

Mme Bourque nous a aussi parlé de l'importance de se fixer des objectifs, tels augmenter ses ventes, sa communauté, les interactions désirées entre les membres, etc. Les réseaux sociaux sont aussi utiles pour encourager le phénomène de mise en récit (storytelling) de nos utilisateurs qui favorise le partage d'information, augmente la crédibilité et crée notre promotion spontanément.

Êtes-vous vraiment Qui vous pensez être dans les Réseaux sociaux ?

Pour évaluer qui nous pensons être sur les réseaux sociaux, nous pouvons recourir à divers outils web en leur donnant accès à nos pages de réseaux sociaux, pour qu'ils calculent l'impact donné de nos activités. Combien de gens sont-ils rejoints? Par exemple, ceux qui administrent une page professionnelle Facebook savent qu'on reçoit toutes sortes de statistiques sur notre page, les visites, les interactions, les partages etc.  Idem pour les blogues. Il est intéressant toutefois de regrouper le tout globalement, comme le fait Klout (www.com) ou autres (trustcloud.com, twocharts.com). J'ai ouvert un compte Klout par simple curiosité. Son rôle est de mesurer la popularité des interventions (publication de contenu) basée sur les interactions. Par exemple, la semaine où j'ai ouvert le compte Klout coïncidait avec ma publication sur ce blogue de ma critique d'Impasse de Sylvie Gaydos, ce qui avait fait réagit Sylvie, Lucille parce qu'elle avait vu son livre parmi mes lectures en cours, et plusieurs autres personnes qui ont commenté et partagé le message (sur Facebook surtout). Mon Klout a été calculé à 50, et j'ai bien peur qu'il ne fasse que descendre dans le futur, mais pour l'instant il se maintient. Paraîtrait que Barack Obama est à 99.

Ça peut être amusant, utile ou encore nous faire perdre un temps précieux qui serait mieux utilisé à écrire, je l'ignore encore. Pour moi ça n'a pas encore une grande importance, mais je songe à certains d'entre vous, auteurs prolifiques, et je me dis qu'il y a des outils là-dedans qui sauraient vous aider.

Vous voulez être qui dans les réseaux sociaux?

Quel profil visez-vous parmi les suivants;
L'observateur: Il regarde sans trop partager de contenu. Parfois ce sont des gens timides qui se forgent un faux compte pour visiter les médias sociaux sans se faire remarquer, avant de passer à l'autre étape. Pas sûr que ça nous avance par contre, nous les écrivains-auteurs.
Le collaborateur: Il partage du contenu fréquemment et passe l'information de ses pairs, prend part aux discussions. C'est là que je me situe comme beaucoup d'autres.
Le communicateur: c'est celui qui partage beaucoup d'information pertinente dans son domaine, à titre d'expert.
Le provocateur: On le connaît, il aime semer la pagaille et participer à des débats houleux.
Le placoteux: Il parle sans arrêt de choses sans intérêt, genre divas et vedettes d'Hollywood. On n'a pas besoin de tout partager, tsé.

Elle a terminé sa présentation sur quelques conseils dont la plupart des blogueurs sont déjà au fait, mais pour résumer les plus importants:


  • Partager des informations pertinentes
  • Dites merci et bonjour à vos interlocuteurs
  • Rendez service aux membres de votre communauté
  • Utiliser des URL raccourcis dans Twitter (bitly.com et autres) 
  • Gardez vos objectifs en tête lors des communications
  • Le vendredi, prenez le temps d'envoyer des #FF (Follow Friday) pour publiciser les adresses Twitter de nos collaborateurs
  • Ne jamais oublier que ce qui est écrit sur le Web 2.0 y est pour rester, le partage se fait très rapidement et on ne peut retirer une publication complètement.
  • Attention à l'alcool et autres substances, ne pas utiliser les médias sociaux sans toute sa tête!
  • Maintenir un rythme constant. Ce n'est pas la fréquence qui importe le plus, mais la régularité
  • Vérifier les liens URL avant de les partager
  • Attention au "bitchage", prendre une bonne bouffée d'air avant de dire des choses que l'on pourrait regretter
  • Apprenez à utiliser les mots-clics sur Twitter. 


À la fin de la conférence, j'ai demandé quel avenir elle prévoyait pour les blogues. Sans grande surprise, elle a répondu que les blogues étaient de plus en plus remplacés par d'autres plateformes de microblogging (FB, Twitter) qui prennent moins de temps. Mais elle admet aussi que les blogues sont là pour encore un autre 10 ans au moins. Il est certain que le blogue est un excellent générateur de contenu, il faut bien un peu d'espace pour approfondir sa pensée et partager des informations, espace que les autres plateformes n'offrent pas. Le blogue nous sert souvent de site web aujourd'hui. Alors continuons à bloguer, confrères et consœurs  dans l'espoir de partager de l'information, du vécu pertinent, utile ou au moins, cocasse.

Et la grande question: Combien de temps doit-on y consacrer? Autant que vous voulez ou pouvez, selon vos objectifs! Un simple quinze minutes par jour, bien investi, peu nous êtres très utile, mais on conviendra que c'est très peu. Je pense qu'avec une heure par jour on peut s'en tirer assez bien, en misant aux bons endroits selon les gens que l'on veut rejoindre.

Pour en savoir plus sur le côté professionnel de Facebook et sur Twitter, pour ceux qui ne s'y connaissent pas très bien, je vous recommande chaudement le livre de Dominic Arpin et Patrick Dion "Comment devenir une star des médias sociaux", très informatif et ludique.

suggère Et vous, combien de temps consacrez-vous dans les médias sociaux?

4 commentaires:

  1. Dans le temps du "5 billets par semaine", c'était 1 heure par jour et j'avais de grands objectifs de visibilité.

    Maintenant, j'ai diminué le temps de réseaux sociaux à 3 heures par semaine environ. Je n'ai plus vraiment d'objectif. Et c'est bien plus relaxant!

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  2. @Gen: Wow, tu arrives à faire tout ça avec 3 heures semaine? C'est impressionnant. Je crois que je me perd un peu sur Facebook, c'est long lire les statuts de tout le monde, les billets de blogues et les tweets, mais il faut au moins survoler les infos importantes. Avec le temps on devient plus efficace je crois.

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  3. @Hélène : Je dois dire que je ne vais presque jamais sur Facebook. Je trouve que c'est une perte de temps et que ça passe trop vite. L'info vraiment importante finit par nous parvenir autrement. Même chose avec Twitter.

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  4. @Gen: c'est vrai qu'il y a beaucoup de perte de temps mais pour rejoindre un maximum de lecteurs potentiels par exemple, c'est le meilleur moyen que je connaisse (Facebook je veux dire). C'est un endroit pour interagir, et ça c'est précieux. Suffit de doser le tout.

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