Ah! le printemps! Le
soleil, les sports de plein air, les jupes et shorts, les gougounes, les BBQ, le
jardinage, le vélo, le retour des soirées au parc avec les enfants!
Ah! le printemps! La pluie, les changements brusques de température, le retour du rhume des foins, les insolations, la crème solaire,
les chapeaux trop chauds, la sueur, et par-dessus tout : les bibittes!
Yack!
Pas une autre qui se plaint du mauvais temps, direz vous. Et peut-être direz vous aussi que si on se plaint du froid et de la neige, on n'a plus le droit de se plaindre quand arrive le beau temps. Et c'est là que je dis: Ha! Mais moi, vous ne m'entendrez pas me plaindre du froid et de la neige (j'ai un service de déneigement). Voyez vous, j'ai toujours préféré le froid aux grandes chaleurs, au moins avec le froid il y a moyen de s'habiller et de se réchauffer, et que dire des soirées près d'un bon feu de foyer!
Oui, j’ai toujours manifesté un petit côté casanier, on pourrait même dire un petit côté vampire qui fuit le soleil, et je l’assume. Depuis toute petite, j'évite de m’exposer au soleil. D’ailleurs, je réagis très mal à ses rayons. Je brûle, c’est simple! Sauf depuis mes quelques années de voiles, les étés où j’ai été le plus bronzée de ma vie (lire rouge/pelée/rose/repelée/un ti-peu bronzée). Depuis cet été-là je suis marquée d’affreuses taches pigmentaires au visage, que la grossesse à malencontreusement amplifiées. Toutes les crèmes, produits et traitements annonçant la fin des taches pigmentaires ont été essayés, aucun n’a tenu promesse. Il ne me reste qu’à éviter de m’exposer à nouveau, donc pour toujours et à jamais les crèmes solaires et chapeaux à larges rebords lorsque paraît Galarneau! Voilà pourquoi j’aime tant mon intérieur douillet, pourquoi j'apprécie même la pluie qui nous tombe dessus sans merci, (et le son de la pluie, c'est merveilleux pour s'endormir) et même si la propagande populaire voudrait que je me sente coupable de ne pas profiter du beau temps lorsque le soleil se pointe enfin, je préfère rester à l'intérieur. Mon excuse est toute faite : les vampires se désintègrent au soleil, vous ne le saviez pas?
Oui, j’ai toujours manifesté un petit côté casanier, on pourrait même dire un petit côté vampire qui fuit le soleil, et je l’assume. Depuis toute petite, j'évite de m’exposer au soleil. D’ailleurs, je réagis très mal à ses rayons. Je brûle, c’est simple! Sauf depuis mes quelques années de voiles, les étés où j’ai été le plus bronzée de ma vie (lire rouge/pelée/rose/repelée/un ti-peu bronzée). Depuis cet été-là je suis marquée d’affreuses taches pigmentaires au visage, que la grossesse à malencontreusement amplifiées. Toutes les crèmes, produits et traitements annonçant la fin des taches pigmentaires ont été essayés, aucun n’a tenu promesse. Il ne me reste qu’à éviter de m’exposer à nouveau, donc pour toujours et à jamais les crèmes solaires et chapeaux à larges rebords lorsque paraît Galarneau! Voilà pourquoi j’aime tant mon intérieur douillet, pourquoi j'apprécie même la pluie qui nous tombe dessus sans merci, (et le son de la pluie, c'est merveilleux pour s'endormir) et même si la propagande populaire voudrait que je me sente coupable de ne pas profiter du beau temps lorsque le soleil se pointe enfin, je préfère rester à l'intérieur. Mon excuse est toute faite : les vampires se désintègrent au soleil, vous ne le saviez pas?
Ces moustiques qui aiment trop
Outre le soleil, il y a les bibittes que j'essaie aussi d'éviter. Je ne sais pas si c’est dû à mon grain de peau ou mon odeur corporelle, voire mon type sanguin, mais les maringouins m’adorent. Sérieusement. Avec moi dans les parages, pas besoin de chasse-moustique. Une petite marche en forêt vous en convaincra. Vous vous baladerez en sifflotant dans la nature, admirant les oiseaux, les écureuils et autres bestioles, sans moustiques puisqu’ils s’acharneront sur moi qui, loin derrière vous, me battrai à grands coups de chapeau en jurant contre ces indésirables qui me tournent autour, sifflant dans mes oreilles et me rendant folle. Tiens, je devrais breveter ma méthode : un peu de pouche-pouche de concentré d’Hélène, à vaporiser sur votre voisin svp et vous aurez la « Sainte Paix » aussi longtemps que votre victime reste dans les parages.
Outre le soleil, il y a les bibittes que j'essaie aussi d'éviter. Je ne sais pas si c’est dû à mon grain de peau ou mon odeur corporelle, voire mon type sanguin, mais les maringouins m’adorent. Sérieusement. Avec moi dans les parages, pas besoin de chasse-moustique. Une petite marche en forêt vous en convaincra. Vous vous baladerez en sifflotant dans la nature, admirant les oiseaux, les écureuils et autres bestioles, sans moustiques puisqu’ils s’acharneront sur moi qui, loin derrière vous, me battrai à grands coups de chapeau en jurant contre ces indésirables qui me tournent autour, sifflant dans mes oreilles et me rendant folle. Tiens, je devrais breveter ma méthode : un peu de pouche-pouche de concentré d’Hélène, à vaporiser sur votre voisin svp et vous aurez la « Sainte Paix » aussi longtemps que votre victime reste dans les parages.
J’ai bien essayé
toutes sortes de chasse-moustiques, la citronnelle reste le produit que je préfère,
pas qu’il soit si efficace, mais au moins il a le mérite d’être écologique.
Toutefois, mes quelques cours d’herboristerie m’auront fait découvrir une
plante efficace contre les piqûres en forêt : le plantain. Il s'agit d'une
plante qui pousse un peu partout en ville et le plus souvent le long des
sentiers, les Amérindiens l’utilisaient pour guérir les piqûres d’insectes et même
les morsures de serpent venimeux, on ne rit plus! Voici à quoi ça
ressemble :
Avertissement : à
ne pas confondre avec de l’herbe à puce, hein? Pas de danger, me direz-vous, mais on n'est jamais trop prudent. Donc vous vous faites piquer en forêt (ou dans
mon cas, au parc, en jardinant autour de la maison, en dîner sur la terrasse,
ou à l’épicerie, allez chercher) et vous vous mettez illico en quête de l’un de
ces végétaux. Vous arrachez une seule feuille (ou une poignée si vous êtes comme moi) vous la mâcher –ou pour les plus
dédaigneux, la frotter jusqu’à en extraire un peu de jus — puis en frotter le
suc sur votre piqûre. Si vous ne l’avez pas déjà grattée, l’enflure
n’apparaîtra même pas. Dans le cas contraire, il vous faudra réappliquer
quelques fois, mais ça marche et ça enlève réellement la démangeaison. Je me suis
d’ailleurs fabriqué une huile de macération de cette plante, que j’ai ensuite
mélangée avec de la cire d’abeille dans un bain-marie pour en fabriquer un
onguent efficace. Un vieux secret d'herboristerie. Le plantain aide aussi à la cicatrisation et à la réparation
de la peau. Nous en tenons à l’année au frigo, parce que je n’y ajoute pas d’agent
de conservation. Mais ça marche et m’empêche de me gratter jusqu’au sang. Et les enfants, aïe aïe aïe, eux aussi les moustiques les aiment trop et ça fonctionne très bien.
Vous me comprendrez un
peu mieux maintenant si autour de moi on chante « Si tu aimes le
soleil » et que je ne tape pas des mains. Ou si je tape, c’est sûrement
pour écraser un moustique que vous n’avez pas repéré.
J'adore ce billet ! Il met tout plein de soleil dans mon écran. Hihi !
RépondreSupprimerJe suis comme toi, j'évite le soleil (ordre de mon dermato) mais Dieu merci, les moustiques ne m'adorent pas autant que toi. hihi
Quant à ton histoire de plantain... J'aurais lu ça sur le Net, quelque part d'autre, et je n'y aurais pas cru. Vraiment intéressant, ton truc. Mais me connaissant, je me ferais probablement l'onguent avec du pissenlit. Mieux vaut m'abstenir. ;)
@Sylvie: je t'en garderai un échantillon de mon onguent pour notre prochaine rencontre! Mais du pissenlit, c'est aussi bon en salade et pour faire du vin, y'a pas de problème. Sinon oui, la pluie est parfois bienvenue, ainsi je n'ai pas à me sentir coupable de rester à l'intérieur. Bonne journée pluvieuse.
RépondreSupprimerLol! Mon chum partage avec toi des phéromones attire-moustique, tandis que moi j'ai le même problème de peau qui brûle.
RépondreSupprimerBref, nos enfants nous remercierons un jour d'avoir été conçus dans un pays avec un été aussi court! :p
J'aime beaucoup l'été depuis que mon salon est muni de puits de lumière qui me permettent d'apprécier le soleil sans brûler! :p Mais sinon, je suis un peu comme toi : une bonne journée lumineuse d'hiver, c'est bien plus facile à vivre! (Surtout une fois qu'on a payé un contrat de déneigement!)
@Gen: le contrat de déneigement= essentiel pour un hiver sans soucis. Les puits de lumière, ça c'est génial. Nous avons tout besoin de notre dose de lumière, malgré tout. Le problème avec l'été court, c'est la culpabilité: il faut en profiter pendant que ça passe, c'est trop court. Exit la culpabilité, je dis.
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